Chapitre 16: Jouer avec le feu

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Callum

Aux aurores, un doux parfum de pancakes venait me chatouiller les narines. Les quelques rayons de soleil qui traversaient les fenêtres

—   Papa...papa. Debout, allez viens voir.

Au bout de quelques minutes, elle comprit que je ne comptais pas me lever d'aussitôt, Emilie se resigna, tourna les talons et s'avança vers la porte. Elle soupira et dit:

—  cTu ne me laisses pas le choix.

La petite blonde énergique se ruait sur moi et, comme sur un ring de cacth, elle frappa sur le lit et se déclara vainqueure du soi-disant match.

—   C'est bon tu as gagné je viens avec toi. Tu es contente ?

—   Oh oui mon p'tit.

J'observais la petite fille se diriger vers la porte avant de souffler. Elle me fit un signe en me specifiant qu'elle m'avait à l'oeil.

***

Je refermais le robinet tandis que les dernières gouttes d'eaux ruisselaient sur ma peau. Je me saisis de ma serviette et l'attachais autour de ma taille. À chaque fois que mes yeux se fermaient je la voyais sous tous les angles. Des obscénités devinrent omniprésentes dans ma tête. Je revois son corps se soulever sous l'effet du martinet et la cire dégouliner sur ses seins. Mon sexe durcit rien qu'en y repensant. Elle m'obsède. Peut-être n'aurais-je pas dû céder et lui ouvrir une partie de moi ?

Moi, Callum White, j'en viens à regretter d'utiliser une femme comme un vulgaire jouet ? C'est...assez inquiétant.

***

Dans la cuisine, Emilie cherchait à faire préparer des petits bonshommes en pain d'épice à la pauvre Ivy. Toutes ses babysitter abandonnaient au bout de deux semaines ou deux jours cela dépendait de leur " aura" comme le disait si bien Emilie ou de leur talent de cuisinière. Un jour elle avait décidé de faire croire à Tanya sa dernière babysitter que la maison était hantée par le fantôme de Noémie Smith. Je ne sais pas comment elle se debrouillait mais elle les rendaient toutes folles.

Flashback

Assis derrière mon bureau, je passais des appels importants pour le partenariat avec une agence publicitaire de Nottingham tandis que Rachel rangeait quelques documents et faisait le planning de mes prochaines réunions.

Un son strident retentit dans tout le manoir. J'intimais l'ordre à mon assistante d'aller voir ce qui se passait. L'appel terminé un cri d'effroi me sortit de mes pensées. Agaçé, je décidais de sortir de mon bureau et d'aller y jeter un coup d'oeil. Sur le sol, jonchait, une traîné de ce qui semblait être du sang. Celle-ci me menait jusqu'à la chambre de Tanya. Rachel était debout devant la porte et tremblait comme une feuille. Au dessus du lit de Tanya une fille en blanc chantais une mélodie peut rassurante et la sopoudrait de sel et de divers ingrédients. La fille aux cheuveux jaunes parsemés de sang allumait un briquet et brûla un papier.

L'odeur de la fumée réveilla la jeune femme qui, prise de panique, se leva d'un bond et courut aussi vite qu'elle le pouvait pour sortir de la maison. Emilie se vautrait au sol en riant aux éclats.

Elle alla se changer et vint déjeuner comme si de rien n'était.

—   Emilie qu'as-tu fait à Tanya ? fis-je en pointant la jeune femme terrorisé.

—   Rien pourquoi ?

—   Je sais que c'est toi.

—   Certains de tes employés sont juste...comment tu dis ça déjà ? Ah oui in-com-petants. Ne rejettes pas la faute sur moi.

—   Em...

—   Papa j'ai parlé comme une grande hein...

—   Em...

—   Quoi...et puis elle prévoyait de me voler mon père, cette sorcière.

Nous rîmes de bon coeur et, quelques jours plus tard Tanya démissionna.

Fin du flashback

Avec Ivy c'était une tout autre chose. Elle la considère comme sa grande soeur et ne veut pas la perdre. Je me demande comment elle réagira quand elle apprendra qu'on va se marier.
Une crêpe cramée volait dans ma direction et vint s'étaler sur mon visage me sortant de mes souvenirs.

Elles se mirent à rire aux éclats.

—   Ah-ah très drôle.

—   Papa...tu viens faire des bonshommes en pain d'épice et des cookies avec nous ?

—   Nous devrions déjà être rentrés au chalet et ressortis pour acheter le sapin et les décorations.

—   ...pour la route ?

—   Aller dites oui monsieur, ajouta Ivy.

—   Oui aller papa.

—   D'accord, dis-je en soupirant d'exasperation.

Je comprends pourquoi Ivy est encore avec nous. Qui se ressemble s'assemble.
Émilie commençait à fatiguer et nous laissait dans la cuisine.

—   Eh ben. Mademoiselle veut des bonshommes en pain d'épice et va dormir ?

—   Elle s'est réveillée très tôt pour vous faire des pancakes et du chocolat chaud.

Ivy decida de me laisser derriere les fourneaux. La pâte obtenue était un peu trop fluide.

—   Je crois que je l'ai râtée.

《 —   On peut arranger ça. Prenez de la farine, ajoutez en jusqu'à ce que la pâte durcisse puis ajoutez deux oeux.

Elle vint se placer devant moi puis, posait ses mains sur les miennes et m'adait à faire des boules avec la pâte.

Vous savez j'aime quand le cookie est fondant au centre, ajouta-t-elle d'une voix qui se voulait sensuelle.
On peut ajouter des carrées de chocolat, blanc et noir.》

Je ne l'écoutais déjà plus. Son derrière se collait à mon sexe de temps à autre et je ne tenais plus. Alors, j'eus une idée. Je passais ma main sous son pull et je jouais avec son téton.

—   À quoi diable joues-tu Ivy ?
Ne me tentes pas...je pourrais te baiser à n'en plus finir, là sur le sol froid, tellement fort que tu ne pourras plus marcher, murmurais-je en mordillant son oreille.

Je la fis me regarder. Ses joues s'empourpraient tandis que je continuais mon jeu avec son téton. Un gémissement étouffé sortait de sa jolie bouche. Je passais ma main sous sa jupe.

—   Mais je ne...je ne joues pas.

—   Tu mouilles mia bella. C'est moi qui te fais cet effet ?

Je m'approchais de son visage, sa respiration était saccadée. Je frôlait ses lèvres et me délèctais de son parfum. Elle sentait la vanille et la fraise. Je déposais des baisers sur son épaule puis je la laissais là abasourdie.

—   C'est donc comme ça que tu compte gagner la bataille ? Me séduire pour déceler mes secrets ? riais-je. Orignial. Mais n'oublies jamais qu'en voulant s'approcher du soleil Icare s'est brûlé les ailes. En voulant trop s'approcher du feu, en jouant avec lui, Ivy risque de se brûler les ailes. Fais attention mio angelo.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Where stories live. Discover now