𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫

Chapitre 29: Tentation

Deux semaines s'étaient écoulées depuis son départ. Deux semaines durant lesquelles les seules nouvelles de lui qui m'étaient parvenues étaient des photos de lui dinant aux côtés d'une brune de dos. Une associé me diriez-vous. Leurs doigts était  entremêlés et ils jouaient aux amoureux transit. Pendant que moi je rêvais de pouvoir sentir son parfum à nouveau, lui il couchait sûrement avec celle qu'il aime. Il téléphonait à Em chaque soir mais moi il avait l'air de m'avoir oublié.

Allongée dans ma chambre avec Blaire, je réfléchissais. Comment en étais-je arrivée là. Soumise à un homme à taire mes sentiments de peur qu'il s'éloigne. Jusqu'ici je pensais que ma vie était un chantier et puis les vrais briques avec tout le poids de leur souffrance sont arrivés.

— Envois lui un message.

— Non,non je n'ai pas le droit.

— C'est à cause de votre relation à la Christian Grey ? Il y a trop de règle ça me dégoûte. Tu n'as vraiment le droit de ne rien faire ?

— C'est compliqué à expliquer. Tu sais au début je le faisais pour lui, pour lui faire plaisir. Mais après j'ai commencé à apprécier cette vie, je m'en suis même voulu. Je me trouvais impure.

— Heureusement que Christian et Ana ont finis ensemble, dit-elle pour me taquiner.

— Et malheureusement ce n'est qu'un scénario.

— Moi je mets ma main à couper qu'il va finir par ramper à tes pieds, dit-elle en sautant sur mon lit.

Nous riions de bon coeur comme lorsque nous étions enfants. Sa mère et la mienne étaient très amies et nous avions finis par l'être. À l'époque elle était très timide et renfermée mais je crois que la joie de vivre du demi-garçon que j'étais avait fini par déteindre sur elle.

— Et si on allait faire des petits gâteaux.

— Moi je ne dis pas non à des gâteaux et du chocolat chaud.

J'eus soudain des vertiges, mais je réussis à me tenir debout avec l'aide de Blaire.

— Tu es sûre que ça va ?

— Bien sûr que ça va. Allons chercher Em je suis sûre qu'elle attend l'heure du goûter avec impatience.

Celle-ci n'était pas dans sa chambre, peut être était-elle dans le jardin. Non plus elle était sur la terrasse essayant de consoler sa tante.

— Gabi ? Qu'est ce qu'il y a ?

— Il...il m'a trompé avec Rachel encore une fois. J'en ai mare je suis épuisée de lui donner des secondes chances. Si ce qu'il veux c'est être avec elle, ok. J'annule nos fiançailles.

— Tu as bien réfléchis ? Tu es sûre ?

— Oui, dit-elle faiblement. Je savais qu'il l'aimait toujours mais je me suis efforcée d'y croire, je voulais que ça marche. Je me disais que l'homme que j'aimais m'accordais enfin de l'importance et que je me devais de le rendre heureux. Je suis conne n'est ce pas ?

— Non pas du tout je sais ce que tu ressent...un peu trop même. Dis-je amèrement.

— Il disait qu'il m'aimait. Et je l'ai écouté, dit-elle en pleurant. Je l'ai écouté et je regrette tellement de lui avoir fait confiance.

— Ne pleures pas pour lui. Il ne te mérite pas. Montres lui que tu es une femme forte.

— Tu sais ce qui pourrais me remonter le moral ?

— Des gâteaux ?

***

La nuit tombée je pris un bain moussant en écoutant de la musique. Liam c'était comporté comme un vrai connard avec Gabriella. Je me demande comment Callum l'a prit.

Une main me caressa la jambe, je crus une seconde que c'était Callum. Mais je me trompais. J'ouvris les yeux pour tomber avec effroi sur Marc.

Marc. Marc et encore Marc.

— Sors d'ici tout de suite.

— Sinon quoi ? Ton prince charmant n'est pas là pour te sauver. Tu es si frêle, vulnérable, à poil, dit-il en caressant mon épaule. Tu pourrais me laisser m'occuper de toi. Te prouver que je suis meilleur au lit que ton imbécile de fiancé.

— Ne me touches pas. Sinon je cris et crois moi si Callum apprend que tu as essayé de me toucher. Il n'hésitera pas à te tuer.

— Ça ne m'étonne pas venant de lui. Tuer une personne de sang froid. C'est un malade mental comme sa pauvre mère.

— Je t'interdit de l'insulter, c'est un homme bon et gentil contrairement à toi.

— C'est ce qu'il te fait croire. Tu crois ce que tu vois pas ce qui est en réalité. L'homme doux et attentionné que tu connaît ce n'est qu'une façade c'est un monstre.

— Sors d'ici tout de suite.

— Tu seras à moi. Je t'en fais la promesse, je te ferais mienne à mon retour.

Ces mots avaient semé le doute dans mon esprit. J'ai un mauvais pressentiment. Cette famille cache beaucoup trop de secrets.

J'avais fini ma douche, mon lit était mon meilleur ami ce soir. Je n'arrivais pas à fermer l'oeil il était minuit passée lorsqu'une idée me traversait l'esprit. J'enfilais une jolie lingerie en dentelle et pris une photo. Mon doigt passait de la touche envoyer à supprimer. Je cogitais sera-t-il content, est ce que c'est abusé d'envoyer une photo de moi dénudée à mon dom à des heures improbables de la nuit ? Sans m'en rendre compte j'avais appuyé sur la touche envoyer, je voulu l'effacer mais il l'avait déjà vue.

— Très jolie la dentelle. J'ai hâte de te l'enlever et de te punir comme il se doit petite coquine.