Chapitre quarante-cinq.

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Bonsoir, comment allez-vous ? BON. Je vous le dis tout de suite hein, pour celle ou celui qu'est en vacance je vous pose même pas la question (pfft, pfft :( ) -jeplaisante- DIRE QUE LES MIENNES COMMENCENT DANS 2 SEMAINES KOAPFKAOC *pleure* J'ai repris les cours cette semaine et pour être honnête, la reprise est vraiment dur... En gros c'est un peu comme si vous rentrer des grandes vacances et que vous enchaîner avec 876543445 compte rendu à rendre. Remarque c'est ça, puisque pendant 3 semaines j'ai absolument rien fait...

Bref, #OSEF.
Il a neigé chez moi à Marseille (30min -ouplus?- jeudi) le truc qui sert à rien MDR, en même temps, il fait pas assez froid pour qu'on ai la tempête comme à New-York. Bon sérieusement, j'arrête de vous casser les pieds haha.

Passez une bonne semaine, mes petits chats !
Et ainsi qu'une bonne lecture

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Louis Tomlinson

Quelques jours plus tôt...

« Donc le taux est applicable que lorsqu'une personne paie plus de 2000€, c'est ça ? » Récapitula Harry en fronçant les sourcils.

« Non ! » Criai-je désespérément, en passant mes mains sur mon visage. « Le taux est applicable uniquement pour les personnes qui paient moins de 2000€ ! » Je pointai la deuxième ligne du tableau que j'avais pris soin de dessiner pour lui, où j'avais inscrit le pourcentage '14'. « Ta soeur paie bien 24% d'impôts, alors qu'elle est sur une tranche marginale d'imposition de 14%, c'est ça ? » Il hocha la tête. « Et bien, si elle a payé les 24% d'acompte fiscal, il faut qu'elle déclare ces impôts afin que l'état puissent lui 'donner'.. » Dis-je en prenant soin de bien illustrer des guillemets à l'aide de mes doigts. « Les 10% qu'elle a payés en plus ! » Il y a eu un instant de silence, avant qu'Harry ne se laisse tomber sur le bureau.

« Je ne comprends rien au système français.. » Admit-il en jetant sa lèvre inférieure en avant pour la dixième fois, cachant son visage dans son bras.

Et je pouvais qu'être d'accord avec lui ! Je m'adossai contre le dossier de ma chaise, rejetant ma tête contre l'en-tête de cette dernière. Je levai mon poignet, jetant un rapide coup d'oeil sur ma montre qui m'indiquait que nous étions déjà quatorze heures de l'après-midi. Ça faisait plus de deux heures que je lui expliquai - ou plutôt essayai - de lui expliquer, comment fonctionnait ce putain compte sur livret !

Voilà un peu plus d'un an que Gemma, la soeur d'Harry a emménagé en France avec son mari, Pierre. Ils se sont installés dans un appartement de la ville de Grenoble, aujourd'hui prêt, à fonder une famille. Bien que j'appréciai énormément cette dernière, je ne pus m'empêcher de la trouver stupide à cet instant, de prendre une épargne disponible aussi.. Complexe, le jour où elle a décidé d'ouvrir un compte épargne.

Le compte sur livret est un produit d'épargne dont le taux d'intérêt n'est pas réglementé. Il est donc fixé par la banque. Contrairement, aux autres livrets d'épargne telle que le Livret A, le Livret Jeune, le Livret d'épargne populaire et le Livret de développement durable. Une personne doit payer un acompte fiscal ou libératoire, soit des impôts qui reviennent à l'état en plus des prélèvements sociaux.

Quelques bricoles viennent tout simplement compliquer le tous.

Sérieusement, c'est plutôt simple jusque-là, non ?

« C'est pas plus simple si j'appelais ta soeur et que je lui explique tout par téléphone ? » Grognai-je en le foudroyant du regard.

« Aw, mais je voulais qu'elle sache que pour une fois, je suis plus intelligent qu'elle ! » Rouspéta-t-il en tapant son poing contre la table et je ne pus m'empêcher de lui balancer une claque derrière la tête. « Aie ! M-mais.. » Il passa ces doigts dans ces boucles, se redressant instantanément sur sa chaise. « C'était pour quoi 'ça' ?! » Je roulai des yeux, me levai de ma chaise et fis quelques pas pour me dégourdir les jambes.

« Pour m'avoir fait perdre mon temps ! » Rétorquai-je au tac-au-tac.

« Je haïs les Français et leur putain de système ! » L'entendis-je grincer entre ces dents. « Sérieusement, Tommo ? Est-ce qu'il y a un domaine dans ce monde dans lequel tu n'excelles pas ? » M'interrogea-t-il curieusement.

'Oui, celui de lire dans les pensées.'

Répondit ma conscience à ma place.

Mais ça, Harry ne le saura probablement jamais.

Je glissai mes mains dans les poches de mon jogging, décidai de stopper ma marche face à la vitre quadrillée de mon dortoir. Je fixai, l'air absent, les flocons de neige tombaient en abondance sur le goudron, balayant brièvement le quartier des yeux. Je repérai au loin une chevelure rouge pétante que je connaissais parfaitement bien, entasser ces bagages les unes par-dessus les autres dans le coffre du véhicule de mon coach, c'était Abby.

Je ne pus m'empêcher de rouspéter intérieurement sur le fait, qu'elle puisse avoir la possibilité de partir en vacance et voir ainsi ces proches et pas moi. C'était injuste ! Abby replaça correctement son bonnet au sommet de son crâne, avant de tourner sur elle-même, croisant ainsi mes prunelles bleues. Un large sourire égailla son visage - pour une fois - naturellement maquillé et c'est joyeusement qu'elle agita sa main dans tous les sens en l'air pour me faire signe.

Je levai les yeux au ciel et lui tournai le dos.

« Je m'intéresse, simplement. » Finis-je par rétorquer à Harry dans un haussement d'épaule. « Tu sais ? Pour ma culture personnelle. » Lui expliquai-je, en marchant jusqu'à mon lit. « Tu devrais en faire de même ! » Lui conseillai-je, en m'allongeant en étoile sur mon matelas. « Ça ne te fera pas de mal d'apprendre autre chose, que les conneries que tu étudies en cours de psycho. » Il poussa un petit rire et se retourna sur sa chaise, de sorte à pouvoir croiser ces bras au sommet de l'en-tête.

« Hé, je suis très cultivé ! » Il se désigna de la tête au pied d'un mouvement de la main. « Et puis mes 'conneries' de cours de psycho me servent beaucoup ! » Se défendit-il.

« Vraiment ? » Je haussai un sourcil, me redressai sur mes coudes pour le voir. « Et à quoi ils te servent ?! »

« À analyser une personne. » Rétorqua-t-il rapidement, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.

« N'importe quoi ! » Marmonnai-je sous ma barbe en m'asseyant en tailleur. « Analyse-moi dans ce cas. » Le défiai-je dans un sourire arrogant.

Harry me regarda silencieusement dans le blanc des yeux, essayant très certainement de savoir si j'étais sincère, ou si je me moquais tout simplement de lui. Chose qui n'était pas totalement faux. Jusque-là, il n'a jamais montré le moindre intérêt pour ces cours. Il passait le plus clair de son temps à badiner les dames, jouer avec le feu et commander les nouveaux membres de la maison, juste pour sa propre satisfaction personnelle. Quoi que remarquer, moi non plus. Mais je m'intéressai tout de même un minimum, à ce qui se passent dans les autres filières - et dans n'importe quel pays - pour ne pas me retrouver perdu.

'Perdu, vocabulaire qu'on ne connaît pas ça !'

Assure avec conviction ma conscience et je ne pouvais qu'être plus d'accord avec lui.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now