Chapitre quatre-vingt-douze.

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Bonsoir vous allez bien ?

J'espère que vos vacances se passent toujours aussi bien ?

Seigneur ! J'arrive pas à croire que nous sommes déjà en milieu d'aout, msk je ne sais même pas si je continue l'école ou si décide d'aller bosser une bonne fois pour toute pour tout vous dire !

J'ai l'impression d'avoir rien fais ces vacances c'est fou !

Enfin bref, j'arrête de blablater et vous retrouve en fin de chapitre !

Bonne lecture ;)

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« Je vois. » Dit-elle calmement, la gorge serrée.

« Adriana. » L'interpellai-je doucement, en la sentant gigoter sur mes cuisses.

Je porte ma main au creux de sa hanche et la serre pour la stabiliser. J'attends qu'elle ne bouge plus, pour me pencher sur le côté et renouer contact avec ses yeux. Mais elle refuse et me fuit. Son souffle est irrégulier et ses ongles creusent sans ménagement le tissu de mon t-shirt. Elle me pousse, pressant d'autant plus qu'il ne l'est déjà, mon dos contre l'arbre.

Elle poursuit ces gigotements, et je comprends par cela, qu'elle souhaite tout simplement être libre de ces faits et gestes. Sauf que moi ? Je ne l'entends pas de cette manière. Je préfère la garder fermement contre moi. Je refuse de la lâcher. Pas tant que je n'ai pas la moindre idée, de ce qui se passe actuellement dans son esprit.

« Lâche-moi. » Le regard qu'elle m'envoie et le ton qu'elle emploie sont inhabituels pour moi.

Je ne rétorque pas et me contente d'agiter de gauche à droite mon visage, pour lui faire comprendre mon refus. L'expression qu'elle m'envoie n'a pas changée. Elle recommence à remuer de partout, attrapant à tour de rôle mes poignets, qu'elle essaie de retirer de sa taille. Je l'appelle sur un ton las, mais elle ne fait pas attention, bien trop concentrée sur ces gestes.

Je la colle complètement à mon torse sans effort. Je la maintiens fermement contre moi d'un bras, ignorant ces petits poings qui me cognent les bras. En fait, ces frappes ressemblent plus à un massage qu'à un véritable coup. C'est pourquoi je ne ronchonne pas, face à son comportement et ne la prend pas au sérieux.

« Odio quando sei così dire ! (Je déteste quand tu es aussi méchant !) » Cria-t-elle en jetant ces mains en l'air.

Quand elle est énervée ?

Adriana ne fait aucun effort pour s'adapter à ma langue. Elle se fiche de savoir que la personne, qui se trouve face à elle ne la comprends pas. Non, elle continue à parler - ou plutôt dirais-je dans son cas, hurler - et à remuer ses mains de partout.

Une véritable italienne.

« Louis se non mi perdi ora mi rompere con te. (Louis si tu ne me lâches pas tout de suite je romps avec toi.) » L'étreinte de mon bras a soudainement lâché prise.

« Quoi ? » Elle profite de mon état de choc pour prendre la fuite.

Je suis sur le cul.

Mon corps s'est comme figé parterre.

J'essaie de me lever en même temps que mon italienne, mais en vain. J'ai l'impression que des jambes de plombs ont remplacés mes véritables membres. Je fixe bêtement Adriana maladroitement se relever, puis saisir son sac à dos à côté de moi.

Elle éloigne instantanément son bras de moi, quand ma main se lève. Sans prendre la peine de chasser quelques brindilles d'herbes, qui ce sont collés sur le jean de son postérieur, elle marche promptement jusqu'au sentier de pierres.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now