Chapitre soixante-huit. (Deuxième partie)

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Bonsoir !

Comment allez-vous ?

Vous passez de bonne vacance ?

Je dois vous avouer que je suis super contente de l'avoir fini plus tôt que prévu, vu que ce week-end je vais au mariage de ma cousine ! Je ne suis pas très bavarde ce soir, en fait, je sais surtout pas quoi dire. (La fatigue? Surement...)

Bonne lecture !

Sur ceux, je vous embrasse et vous souhaite de passer une bonne semaine !

_______

Louis Tomlinson

Quelques heures plus tôt...

16 février.

« Tu sais que ce crétin de bouclette va arriver en retard ? » Me fit remarquer Zayn.

« Je sais, j'ai calculé son temps d'arrivé. » Je fronce le bout de mon nez. « Si je l'ai appelé, c'est uniquement pour qu'il nous sert de chauffeur. »

Mes orbes océans sont rivés sur mes mains, où je fis craquer à tour de rôle mes phalanges. Je pose mes coudes contre le comptoir, pianotant mes doigts contre le marbre, pensif. Le bar étant remplis d'étudiants de fraternité, ainsi que des étudiants n'en appartenant pas, Zayn et moi fûmes contrains de nous installer au comptoir. Mon regard dévie sur le barman, qu'est en train d'essuyer les verres en cristal avec un chiffon.

« Il vaut mieux pour lui s'il souhaite rentrer. » Affirme le basané dans un petit rire.

Le serveur scrute son entourage, le regard perdu vers l'horizon. Si je devais compter le nombre de fois où son chiffon à tournoyer à l'intérieur de son verre, je dirais très exactement trente-neuf. Zayn me fixe longuement, dans l'espoir que je rajoute autre chose. Mais, me connaissant depuis lycée maintenant, il sait que je ne rajouterai rien. Dans un soupir, il lève son doigt en air pour capter l'attention du barman

« Hé, toi ! » Il appelle en claquant des doigts.

Le barman ne réagit pas, nous ignorant.

Et entre nous, il n'a aucune excuse à faire cela : le fond musical était au minimum et les discussions ne sont pas bruyantes au point à ce que nous sommes forcés de hausser le ton pour nous faire entendre. Je soupire, gratifiant à mon garde du corps d'un coup de coude. Je lui désigne le cendrier situait à quelques centimètres de lui du doigt, lorsque son regard se reporta sur moi.

Zayn hoche la tête, renverse le cendrier en verre sur le comptoir, où il a jeté les coquilles de pistache et les cendres de ces cigarettes et le saisit. Sans ménagement, il le cogne bruyamment pour que le barman réalise notre présence. Le jeune homme sursaute lorsqu'il revint parmi nous sur Terre, faisant maladroitement tomber son verre en cristal.

« Élu crétin de l'année. » Chantonne le basané à mes côtés, je regarde les morceaux de verre s'éparpillaient au sol.

« Veillez excuser mon collègue, c'est son premier jour. »

Une jeune blonde aux yeux noisette prend le relais, après avoir réprimandé son collègue de travail. Elle le chasse vulgairement dans les cuisines, jurant d'un air désespéré contre ce dernier. Et quel ne fut pas ma surprise de voir la demoiselle, se pencher exagérément sur le comptoir, de sorte à ce qu'on puisse avoir une vue plongeante sur sa voluptueuse poitrine, lorsque Zayn et moi lui accorde un tant soit peu d'attention. Dans un froncement de sourcil, je remonte les manches de mon pull à mes coudes, fixant avec curiosité mes poils : ils ne se redressent pas.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now