Chapitre trente-quatre.

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Louis Tomlinson.

Mon premier réflexe lorsque le sifflet à bruyamment retentit au commencement du match contre l'équipe des Santa Monica, fut de balayer mon regard à travers les gradins, à la recherche de boucles blonds et de prunelles vives émeraudes.

Mais elle n'était pas encore arrivée.

Je ne pus m'empêcher de contracter ma mâchoire en pensant qu'elle allait sûrement arriver en retard.

Encore.

Je détestais au plus haut point les personnes qui n'étaient pas ponctuelles.

Adriana était la première - et sera certainement la dernière personne - à m'avoir fait attendre un peu plus de quatre heures sous la pluie, pour un après-midi qui ne nous a même pas servis au final. Je secouai légèrement la tête, me concentrant sur la balle à mes pieds, auquel deux coéquipiers de l'équipe adverse essayaient cruellement de me la voler par tous les moyens. J'essayai d'accélérer ma course lorsqu'ils s'y attendent le moins, envoyant le ballon à Eric qui marqua le premier but du match.

Je gratifiai à Eric d'un pouce lever pour le féliciter, qui acquiesça d'un mouvement de la tête et me replaça à ma position habituelle. Les mains plaquaient sur mes hanches au centre du terrain, près de l'arbitre et du capitaine de l'équipe adverse, je jetai un dernier regard aux gradins, où je finis par apercevoir Adriana en pleine discussion avec une cheerleader à la chevelure rouge pétante, Abby.

Il n'y avait qu'elle pour posséder une telle couleur de cheveux.

Mes paupières s'entrouvrent emplis de choc au même moment que l'arbitre souffla dans son sifflet, à la vue d'Adriana levant fermement son poing pour cogner Abbigail en plein visage. Et c'est en entendant mes confrères hurlaient mon nom, ainsi que la voix cassante de mon coach, que je revins à la réalité et me mis en tête qu'il fallait absolument que je replonge dans ce match.

Mais une question n'a pas cessé de percuter dans mon esprit :

Qu'est-ce qui venait juste de se passer ?



Une heure et demi plus tard...

« Parce que ce soir on les a tous ni... AIE PUTAIN ! » Avant même que Lance ne puisse achever sa phrase, le coach le gratifia d'un coup de journal à la tête.

« Un peu de respect, merde ! » Et c'est lui qui vient tout juste de dire ça. « C'est pas parce qu'il n'y a aucune femme à l'horizon, que vous êtes permis tous autant que vous êtes de vous comporter comme des animaux ! »

« Personnellement, ça ne me dérangerait pas de partager nos vestiaires avec nos cheerleaders. » Le taquina Lance, reculant d'un grand bond en voyant le coach soulever son journal, prêt à le retaper. « D'accord, d'accord ! » S'écria-t-il en pinçant sa lèvre pour ne pas éclater de rire. « J'ai rien dit, coach ! »

« Je vous préviens.. »

« Le prochain qui touche à un seul cheveu de ma Abbigail, je lui arrache les couilles ! » Récitâmes-nous solennellement en roulant des yeux.



Ce soir, nous avons rétamé l'équipe des Santa Monica avec 4-1.

On aurait dit qu'ils s'étaient très peu entraînés contrairement à nous.

Leurs défenses latérales étaient faibles. Ils assistaient que très peu leurs attaquants lorsqu'ils possédaient le ballon, comme s'ils étaient en conflit et qu'ils nous avaient donné volontairement la balle. Leurs ailiers semblaient absents sur le terrain. Ils n'essayaient pas de remonter les balles pour les transmettre à l'avant-centre, comme ils sont supposés le faire, non. Ils ce sont juste contenté de rester passif.

C'est habillé et coiffé après avoir pris une bonne douche chaude, que je refermai bruyamment mon casier et me penchai pour saisir mon sac de sport que je rabats à mon dos. Après quelques brèves échanges avec mes coéquipiers, dont trois refus à une invitation à des party différentes, je décidai par sortir enfin des vestiaires.



« Hé, capitaine ! » Je pivotai sur moi-même, à l'entente de la voix profondément rauque d'Harry. « Bon match ! » Je lui remerciai d'un mouvement de la tête, alors qu'il me gratifia d'une tape contre mon épaule. « Bien que ta manqué quelque chose de plus intéressant. » Je haussai un sourcil, l'interrogeant du regard.

« Quoi donc ? » Il poussa un petit rire.

« Et bien figure-toi que ton Italienne a foutu une.. »

« Louis ! »

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now