Chapitre quatre-vingt-trois.

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Bonsoir, comment allez vous ?

Tout d'abord, je vous remercie d'avoir donner vos avis sur KIDS AGAIN je suis contente que mon prologue vous a mis l'eau à la bouche ;)

Sur ceux,

Je vous laisse tranquille et arrête de blablater !

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- à l'écoute - AJR - Weak.

7h37.

Biiiiip ! Biiiiiip ! Biiiiiip !

Je grogne lourdement contre mon oreiller, en entendant le réveil sonner bruyamment. D'un geste presque instinctif, je me cache sous le coussin, en espérant secrètement que ce dernier arrêtera de m'embêter, comme il avait fait dix minutes plus tôt. Car oui, ça fait tout de même la cinquième fois que ce fichu réveil sonne comme ça. D'habitude ? C'est Louis qui s'occupe de le faire taire, étant donné qu'il est le plus près de la table de chevet.

Sauf qu'aujourd'hui ?

Il ne semble pas en avoir envie.

Aw, pourquoi il ne l'a pas encore arrêté ?

« Hummrf, mon amour ? Tu ne peux pas arrêter une bonne fois pour toute ce fichu réveil ? » Marmonnai-je d'une voix endormie.

Aucune réponse.

Je gesticule dans tous les sens, râlant pour la énième fois. Quand mon corps finit par basculer involontairement sur le côté où Louis dort habituellement, je remarque que cette partie-là du matelas est froid. Je comprends maintenant pourquoi je parle depuis tout à l'heure dans le vide : Louis est parti. Les paupières à demi-clos, je tends mon bras et tapote sur toute la surface de la table, jusqu'à ce que je réussisse à atteindre le bouton d'arrêt.

« ENFIN ! » M'écriai-je victorieuse, en tournant le dos au réveil. « Non, mais quel idée de se réveiller à huit he... » Je marque une pause, ouvrant soudainement mes paupières. « NON, MAIS C'EST PAS VRAI !? » Hurlai-je en bondissant du lit. « C'EST PAS VRAI ! C'EST PAS VRAI ! » Répétai-je continuellement.

Je suis en retard.

Très en retard pour mon partiel d'italien.

Aw, bon sang !

Pourquoi Louis ne m'a pas réveillée ?

'Parce que le doyen l'a puni - enfin, indirectement - par TA faute !'

Me rappelle ma mégère, que j'imagine se taper désespérément le front.

Comment ai-je pu 'oubliée' qu'il doit se lever beaucoup plus tôt que moi dorénavant ? Comment ai-je surtout pu 'oubliée' qu'il est puni et qu'il doit aller travailler à la cafétéria de la faculté pour rembourser sa dette ? D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je ne pensais pas qu'il s'y rendrait vraiment. Le connaissant, je sais qu'il aurait plutôt opté pour l'option : c'est un de mes camarades d'Omega qui s'y rendra à ma place.

Le drap serpentant autour de l'une de mes deux chevilles, je manque de tomber et de me casser une dent. Ouf ! Heureusement, j'eus le réflexe d'attraper le coin du bureau pour éviter la chute. Agitant mon pied droit dans tous les sens, j'arrive à le libérer. J'accours dans la salle de bain, me barbouille rapidement le visage d'eau frais, me brosse les dents et m'attache les cheveux d'une queue-de-cheval haute, sans prendre le temps de les discipliner.

Oh, et après tout ?

On s'en fiche !

Pour qui on se fait belle dans des moments pareils ?

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin