Chapitre huit. (Deuxième partie.)

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Hey ! Comment allez-vous ? Vous avez passer une bonne semaine ? Je profite de mon week-end de trois jours pour vous poster la deuxième partie du Chapitre huit (qu'est un peu plus long que le précédent). J'espère qu'il vous plaira ! :)
Je vous invite à réagir en commentant et en cliquant sur la petite étoile en haut à droite de la page, haha !
Je vous embrasse fort <3

Ps : Le prochain chapitre n'arrivera pas avant avril. Mes bacs blancs vont débuter à partir du 28 mars au 5 avril !

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Adriana Rocchietti.

Je tourna rapidement au premier angle que j'aperçois dans le couloir, pressant durement mon dos contre le muret légèrement froid en cette saison d'automne. Exténuée et les pommettes en feu, j'avais clairement l'impression d'avoir parcourru le marathon du siècle.

Mon souffle est haletant, mes membres et mes jambes sont engourdis.

Je me laissa délicatement glisser le long du mur, mon postérieur atterrissant maladroitement contre le carrelage.

Aie, bordel !

Qu'est-ce que ça fait mal !

Je replia mes jambes contre ma poitrine, enfouissant mon visage contre mes genoux, honteuse.

Merde, merde, merde et merde !

Comment peut-on être aussi cruche comme ça ?

Jamais de toute ma vie je me suis autant mise dans l'embarras comme ça !

Je porta les paumes de mes mains à mon crâne, ébouriffant distraitement mon cuir chevelu couleur de blé entre mes doigts, marmonnant plusieurs mots incompréhensibles : mêlant jurons, l'italien et l'anglais.

Maudit soit ce Louis Tomlinson.

J'essaya tant bien que mal de sortir de mon esprit son sourire espiègle qui animait durant l'acte le coin de ses lèvres, son timbre de voix qui résonna durement et sans relâche diverses fois au creux de mes tympans, sans compter bien entendu de l'horrible expression dédaigneux de son visage et de la façon, bien sûr, dont ces deux paires de yeux bleues scintillantes furent emplis de malices indescriptibles lorsqu'il réalisa sadiquement que je m'étais trompée de personne.

Quel sentiment désagréable..


« Rocchietti, c'est toi ? »

M'interpella une voix féminine, qui prit soin, évidemment, d'émettre un accent italien le plus crédible qu'il soit. Ironiquement parlant, bien sûr. Enfin, elle n'était pas si inconnue que ça. Je stoppa brusquement de torturais mes cheveux de leur racine, relevant timidement mon visage.

Mes iris vertes rencontrent de brillants pupilles couleur caramel et une tignasse de feu parfaitement ondulée et disciplinée : Gwen, ma colocataire. Mes pommettes s'empourprent derechef, face à la gêne. Elle éclata de rire, s'accroupissant face à moi avant de porter la paume de sa main contre mon genou.


« Ta vraiment mauvaise mine, toi. »

Lorsque je m'apprêta à entrouvrir doucement mes lèvres pour lui répondre, celle-ci fut beaucoup plus rapide que moi, saisissant brusquement ma main pour me relever de " ma " cachette. Elle plaqua brutalement son carton à dessin contre mon buste de sorte à ce que je les tiennes.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant