Chapitre quatre-vingt-quatorze.

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Coucou vous allez bien ?

Bon, je pense connaître déjà la plupart de vos réponses et sérieux, moi, qu'a quittée le système scolaire je vous comprends que ça doit pas être la joie....

Courage !

Ça passe vite l'école l'air de rien ! Vous allez voir qu'en un claquement de doigts, vous allez vous retrouver avec le bac en poche et à chercher durant x temps votre vocation !

Bonne lecture !

________

Le lendemain.

10h02.

Biiiiip ! Biiiiip ! Biiiiiip !

« Bonjour à vous, habitants d'Albuquerque ! Aujourd'hui, i-il... »

Je me penche sur le côté et lève ma main en direction de ma table basse. Je la claque contre le bouton de mon réveil, faisant instantanément taire la radio. Je me repositionne correctement sur mon dos, les bras croisés sur mon ventre et les yeux rivés au plafond.

J'entends Tony se rapprocher de mon lit, après avoir rangé ma trousse médicale. Tenant son téléphone d'une main qu'il a mit sur le haut-parleur, il a place au sommet de mon réveil. Puis, il tire une chaise roulante de mon bureau pour s'asseoir dessus.

« Tu peux poursuivre. » Indiquai-je à Zayn qu'est à l'autre bout du fil.

« Comme je te le disais... » Il reprend son souffle. « J'ai parlé à tes parents. » Je fais valser ma main en l'air.

« Tu peux raccrocher. » Lançais-je nonchalant à Tony. « Ce que Zayn va dire ensuite n'est pas intéressant. »

« Hé ! » Hurla-t-il outré. « Je t'interdis d-de... »

« Je sais déjà ce que tu vas me dire. » Soupirai-je d'agacement. « Tu vas encore me faire un long monologue sur l'importance de la famille. » Devinais-je. « Et bla-bla-bla. »

« Mais écoute au moins ce que j'ai à dire ! » Il crie de nouveau. « Cette fois ça ne les concernent pas ! Ça concerne ton cousin Sean. Il a décidé de suivre aussi le programme ERASMUS à Phoenix, en Arizona. Et comme il connait personne pour le guider et que Albuquerque est à... »

« De quel côté ? » L'interrompis brusquement.

« De ta mère. » Je grimace.

« J'espère pour toi que c'est une plaisanterie ? » Je l'imagine rouler des yeux à cet instant.

« Quoi encore ? » Râla-t-il.

« Tu ne t'en souviens plus ? »



Huit ans plus tôt.

« ... Oh, Cassie ! » Ma mère s'agenouille à sa hauteur et lui tend un mouchoir. « Tu sais bien que tu peux rester autant de temps que tu le souhaites. » Elle lui tapote l'épaule.

Elle a choisie de rester neutre pour ne pas la brusquer. Je remarque à l'expression de son visage, qu'elle ne sait pas quoi dire, face à l'anniversaire des dix ans de la mort de son mari. Ça fait un peu plus de cinq minutes, qu'un employé m'a demandé - aux ordres de ma mère - de venir saluer les invités. D'habitude, je ne suis pas le genre de personne à arriver en retard.

En fait, maintenant que j'y pense, je n'arrive jamais en retard. Je déteste ça. Je peux le faire intentionnellement, oui, mais ça, c'est parce que je l'aurais décidé. Tout comme maintenant, par exemple. Lorsque le nom de la soeur de ma mère m'a été indiqué, mon envie de l'être s'est tout de suite prononcé.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now