Chapitre soixante-huit. (Première partie)

11.6K 615 443
                                    

Bonsoir, mes beautés !

J'espère que vous allez bien ?

Je vous remercie de m'avoir donnée votre avis sur le mini lemon du précédent chapitre. Ou plutôt merci surtout de m'avoir assuré sur le côté non-perverse de la 'chose'. Le 'grand' lemon va bientôt arriver, j'ai même d'ailleurs une petite idée de quand exactement il se passera. Rien est encore écrit, mais tout est dans ma tête.

En gif => Une déesse.

En vidéo => Une musique que vous devez trop écouté !

Je dédicace ce chapitre à  @Emma-Ambre => tu comprendras pourquoi

Je vous aimes !

Passez une excellente semaine

Je vous souhaite une bonne lecture !

__________

Je suis face au miroir, la tête inclinée en avant. Mon regard est rivé sur mes mains, qui sont noyées dans l'eau du robinet que j'ai ouvert au maximum. Je les sens se crisper dû à mes nombreux frottages. C'est horrible. Ça devait faire la septième fois que je me les lave. À la réalisation, une expression apeurée a animé mes traits. Même si je sais que le liquide visqueux, auquel mes doigts ont été imprégnés est parti il y a belle lurette. Mon esprit ne pu s'empêcher de rejouer ce moment fatidique, où Louis a atteint son apogée.

Je suis confuse et brusquée.

Mais encore, je suis partagé par l'excitation, la surprise et le dégoût.

Ai-je perdu la tête ?

« Vi disgusto così tanto ? (Je te dégoûte tant que ça ?) »

La voix semi-aiguë de mon Britannique m'expulse de mes pensées.

Je me fige un petit instant, avant d'inspirer profondément.

Les lèvres pincées, je lève la tête pour observer son reflet à travers le miroir. Louis est trempé et assis en boxer au centre de la cabine de douche. Ses cheveux au style décoiffé sont devenus raide, perdant de son volume. Son jean est roulé en boule à mes pieds, ainsi que ses chaussures. Le pommeau qu'il a réussi à atteindre, en cognant accidentellement le fil lorsqu'il a essayé de se relever est à ces pieds. Heureusement, que j'ai fermé les robinets juste après l'avoir trempé. Tel que je le connais, je sais qu'il en aurait profité pour m'arroser.

« Hé ! » Je l'ignore et nettoie la tache sur mon haut de pyjama que son 'ami' m'a gentiment gratifié. « Ti proibisco di ignorare me ! (Je t'interdis de m'ignorer !) » Il essaye de se relever sur ces jambes. « Adriana ? » Mais il retombe maladroitement sur ses fesses, grognant. « Tutto me che volevo... (Tous que je voulais moi...) » Il marque une pause, j'éteins les robinets du lavabo et me tourne pour lui faire fasse.

« Non mi schifo. (Tu ne me dégoûtes pas.) » Le coupai-je en m'avançant jusqu'à la cabine, m'accroupissant face à lui. « Diciamo che mi ha sorpreso. (Disons que j'ai été surprise.) » Il me pointe du doigt, s'amusant à entrechoqué ses chaussettes courtes l'une contre l'autre.

« Voilà ce qu'est cool entre nous. » Il désigne d'un mouvement de la main nos deux personnes respectives. « On a ce.. Tu sais ? Ce langage codé auquel nous sommes sûrs que personne pourra nous comprendre. » Il plaque sa main contre le carrelage et me tend la main, sachant qu'il n'arriverait pas à se relever sans mon aide.

« Excepter ceux qui parlent italien. » Me marmonnai-je à voix basse, saisissant sa main. « Allez vie.. »

« Je vais vomir. » Bredouilla-t-il dans un hoquet.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now