Chapitre quarante-huit.

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VAACAAAAAAAANCE.
LIBEREEEEEE DELIVREEEEEE #SORS

Sorry, mais ça fait 3 semaines que j'attends ces ozkokezolz de vacance. J'ai l'impression que ça fait 3 ans que j'en ai pas eu. Non, mais sérieux quand on est les derniers de la zone à les avoir j'ai toujours cet impression. Une semaine ou deux semaines de plus à l'école, ça va. MAIS TROIS. NAN, TROP C'EST TROP QUOI. Limite, j'ai envie de chialer tellement ces longs cacalxplaxpzcozck *va se cacher*

Bonne rentrée la Zone A :D *héhé, je vous aimes aussi*
Passez une bonne lecture, mes chatons !

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- à l'écoute - Matt Nathanson - Still

25 décembre.

La sonorité de deux objets entrant en contact, m'extirpa soudainement de mon sommeil. Le fait que j'avais le sommeil léger, n'arrangeait d'ailleurs absolument rien. Je gémis de mécontentement et roulai sur côté, puis de l'autre, dans l'espoir de me rendormir, en vain. Cette fois, je poussai un soupir d'agacement et me roulai en boule en plein milieu du matelas, me cachant sous deux couches de couette.

« Comment peut-on être aussi matinale ? » Grognai-je, en plaquant les couches de couettes contre mes oreilles.

J'inspirai profondément, laissant l'agréable odeur des draps noyaient mon système organique de leur sens, les paupières clos. Mon visage se frotta contre mon oreiller, tel un chaton et un petit sourire ne tarda pas à gagner le coin de mes lèvres, plus que satisfaite par ce confort dont je fis preuve. J'entrepris de tapoter instinctivement mes mains sur le côté, où se trouvait habituellement Louis, cherchai désespérément pour je ne sais quel motif à me réfugier dans ces bras.

Oui, je l'admets...

J'étais si bien à l'intérieur.

Même s'il n'était pas très démonstratif, parlait peu et semblait ennuyer à chaque fois que je faisais une gaffe. Je savais qu'il émettait tous les efforts possibles pour me prouver qu'il éprouvait - ou plutôt - que lui aussi, savait faire preuve de compassion, qu'il ne connaissait pas uniquement que techniquement la signification du mot 'empathie'. En somme, il émettait tous les efforts possibles pour paraître le moins étrange possible.

Il n'avait pas à faire ça...

Il n'a pas à prouver quoi que ce soit.

Je stoppai mes recherches, quand je réalisai qu'il ne se trouvait plus à mes côtés. Je ne bougeai plus durant une bonne minute au moins de mon emplacement, mais fut contrainte par extirper mon visage des couettes par manque d'oxygène. C'est les paupières lourdes et exténuées que j'entrepris de paresseusement les ouvrir. J'écarquillai mes yeux, les fis survoler à travers la pièce, où je tombai finalement face à la porte de la salle de bain légèrement entrouverte.

« Louis ? » L'interpellai-je d'une voix endormie en me redressant doucement en tailleur, aucune réponse.

J'étirai mes bras, mon cou et portai ma main à ma bouche quand je me mis à bâiller. Je déviai mon regard à la fenêtre, remarquant que la tombée de neige de la nuit dernière est plus ou moins restée. Les nuages étaient gris, comme s'ils souhaitaient nous prévenir d'une nouvelle tombée. J'entrepris de laisser les couvertures glissaient hors de mes épaules et ma peau frémis face au courant d'air. Instinctivement, je frottai mes paumes contre mes bras.

Je me levai du lit et me dirigeai jusqu'au bureau de Louis, où se trouver mon gilet. Je l'enfile, fus immédiatement interpellé par ce nouveau bruit qui venait de gâcher mon sommeil. Je décidai de suivre le son qui semblait provenir de la salle de bains, me stoppant face à l'espace entrouvert de la porte. Je portai mes mains au bord de celle-ci, l'ouvre un peu plus, pour faire face au dos nu de Louis.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now