It's pure, it's you. (s l o w u p d a t e)

Chapitre cinquante-et-un.

La première semaine de la rentrée est LA plus horrible de TOUTES.

Surtout quand on a l'habitude de dormir à 4h du matin comme moi, youhou. *dead* J'espère que la votre à été meilleure ? :') Bref, je ne vous cache pas que j'ai eu des cernes de 3 kilomètres + des yeux rouges comme si je venais de me fumer un gros pétard, alors qu'en fait kedale. J'ai juste eu - un peu - des troubles de sommeil. (cnioskxokcozkc les perverses, OKAY ? <= Et oui, j'ai déjà prévue le coup *sors*). Croyez-le ou non, je viens à peine de reprendre cette semaine et je me tape déjà 4 contrôles, c'est bon quoi y en a assez !

Je vous souhaite une bonne semaine et de passer une lecture !

Ps : Je vous aimes mes bébés kangourou, mille merci pour les 3000 abonnés coeizcozckozcjeivcjdcokezoceovjedockdozckzck *pleure des chameau*

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- à l'écoute - Grouplove - Ways to go

« T'attends qu'on soit mort pour courir le rejoindre ? » M'interrogea sarcastiquement Harry, en arquant un sourcil.

« Oh, e-euh.. »

Je pinçai ma lèvre, hochant bêtement la tête de haut en bas. J'émis deux pas à reculons, pris une profonde inspiration et contournai le bouclé pour gagner la sortie de la cuisine. C'est sous les cris de joie de la nouvelle année et des partages des démonstrations d'affection, que je m'engloutis en sandwich entre les centaines d'étudiants et me frayai un chemin jusqu'à la sortie. J'ignorai sur mon chemin les cris de Gwen et de Tyler, qui se mêlèrent à la musique, toujours aussi bruyante et enjouée que jamais et passai la porte d'entrée de la fraternité Sigma.

Parfois, j'ai dû lutter contre les nombreuses étreintes de mes camarades saouls qui voulaient me souhaiter la bonne année. Vaincue, j'ai dû me résigner à les imiter, avant de pouvoir regagner ma liberté. Je ne fus pas étonné du vacarme qui animait l'extérieur des maisons de fraternité. Des étudiants courraient nu sur les trottoirs, dégradés des véhicules par des tags coquins ou incompréhensibles. Leurs cris résonnaient à l'unisson comme une tribu indienne et sans paraître encore plus sauvage qu'ils ne l'étaient déjà, ils ont commencé une bataille de bouteille de verres.

C'était..

Un véritable chaos.

J'avais l'impression qu'on m'a assassinée le dernier jour de l'année et qu'on m'a envoyée tout droit en enfer. J'étais même sûr que le roi de ce monde devait survoler les airs, savourant la vue de cette bataille sauvage, sans que l'idée de le stopper lui vienne à l'esprit. C'est dingue comme je pouvais avoir une imagination débordante, avec seulement quelques grammes d'alcool dans mon organisme. J'ignorai la motivation qui m'a soudainement poussé à courir jusqu'à la fraternité Omega. Cela peut être sûrement dû à l'enivrante sensation du vent frais s'écrasant à mon visage ?

Aux cris indiens de mes camarades ? Aux dégradations ? Aux batailles des bouteilles de verres ? À l'adrénaline ? Au besoin soudain de sécurité ? Mais, je l'ai fait. J'ai dû retirer mes talons en chemin, ne voulant pas risquer de rencontrer le goudron à plusieurs reprises. C'est donc essoufflé, que je me retrouvai face à la porte d'entrée d'Omega. Le coeur battant et le souffle saccadée, je sentis une chaleur circuler à travers mon corps. J'ignorai si c'était l'appréhension de me retrouver face à Louis, ou le fait que je venais de parcourir toute une ligne de maison jusqu'à la sienne.

Mais cette chaleur m'a permise de ne plus penser à mes orteils recourbaient, qui commençaient à congeler à travers mes collants.

Stoïque, face à la porte en bois, je laissai mes talons tombaient à mes pieds. Je pris mon courage à deux mains et toquai à deux reprises pour découvrir au final que la porte était déjà ouverte. Instinctivement, je penchai mon visage sur le côté, puis portai la paume de ma main contre la porte pour la pousser. Le grincement de cette dernière me fit instantanément penser à l'un des nombreux scénarios des films d'horreur que j'ai pu voir dans ma vie. Et je vous assure, que le fait que les lumières sont éteintes n'arrangeaient rien.