Chapitre soixante-dix-huit.

2.6K 275 61
                                    

Bien le bonsoir !

Vous allez bien ?

Vous avez passer une bonne semaine ?

Un bon week-end ?

Bon pour pas changer, je poste au beau milieu de la nuit ! XD

Bonjour, l'insomnie !

Étant donner que le 1 février c'était l'anniversaire d'Harry, j'ai décidée de centrée ce chapitre sur lui !

PS : Écoutez le lien youtube que je vous ai mis, cette musique est une PUTAIN DE TUERIE OHLALA (et OUI j'aime les musiques bizarres ET ALORS ? XD)

Passez une bonne lecture <3

_________

Soulagée d'avoir laissée parler mes émotions, je laisse dans un soupir ma main retomber le long de mon corps.

Ça fait un bien fou, bon sang !

Harry n'a pas bougé de sa position.

L'expression ébahi que ses traits faciaux affichent, prouvent qu'il n'a pas la moindre idée de ce qui se passe. Il ne sait pas de quoi je l'accuse, chose que je comprends parfaitement - maintenant en y réfléchissant - puisque je suis en train de l'accuser de quelque chose dont-il n'est pas au courant, mais où il est tout de même indirectement impliqué. J'observe ses lèvres doucement se séparer, prêtent à prononcer une syllabe, mais le timbre mi-rauque et aiguë de Louis qui résonne à l'intérieur de la demeure a été plus rapide.

« ADRIANA ! » Je sursaute en entendant mon prénom, couinant faiblement.

Oh, merda !

'Bah oui ! T'a crue qu'il allait te laisser t'enfuir comme ça ?'

Je chasse la petite peste de mon esprit.

« Génial ! Tu nous l'a énervé. » Ironise-t-il sur un ton las, il agrippe soudainement mon bras et me tire à l'extérieur. « Allez, viens ! » Il referme la porte derrière lui et m'éloigne de la fraternité.

« E-euh... » Je jette un rapide coup d'oeil vers la porte d'entrée, avant de reporter mes prunelles vertes sur mon interlocuteur. « Où est-ce que tu m'emmènes ? »

« Je sais où tu peux aller en attendant qu'il se calme. »

Les mouvements de nos pas sont rapides.

Sans vraiment me poser de question, je le suis. Nous passons devant plusieurs maisons de fraternités, les mêmes que j'ai vu tout à l'heure : sauf que la seule différence, c'est qu'il y a beaucoup plus de monde. Quand on approche de la faculté de Droit, nous coupons par derrière l'établissement, ce qui nous amène au centre-ville. Harry lâche la poigne qu'il a émit au niveau de mon bras sans s'arrêter. Je suis le rythme de sa marche, sans l'interroger sur notre destination.

- à l'écoute - The Chainsmokers - Paris.

Nous franchissons le seuil d'un bar, que je trouve personnellement hors du commun. En général, quand je rentre dans un tel endroit, l'horrible odeur de tous les alcools confondus, mêlait à la nicotine étouffent mes poumons. En plus d'être cruellement sombre, ils manquent souvent de vie. Leurs musiques las nous endorment et les personnes qui y fréquentent sont désespérés. Ce qui n'est pas du tout le cas de ce bar qu'est espacé, éclairé, avec une musique d'ambiance qui nous donnent envie de danser.

Même si les couleurs des murs sont sobres, l'ambiance cosy et cocooning fait toute la différence. Je crois bien que ça doit être le seul bar à avoir un peu de verdure sur leur table, ce qui change largement des cendriers pleins de mégots qu'on peut retrouver en général. Je lève la tête et tombe sur un grand miroir rectangulaire fixé au mur et qui je pense doit probablement faire la taille du comptoir. Dans un battement de cils, mes orbes se posent sur le reflet d'Harry qui vient de poser son sac sur le marbre.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now