Chapitre quatre-vingt-quatre.

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Hello tout le monde !

Comment allez-vous ?

Vous avez passés une bonne semaine ?

Votre rentrée s'est bien passé ? (héhé) *s'éclipse*

Petit rappel : Le point de vue est celui de Louis !

Bonne lecture ;)

__________

5h50.

« Je vous présente Louis et Avery. » Un vieil homme aux cheveux blancs, nous présentent à ces collègues. « Ils sont là parce qu'ils ce sont battus comme des animaux à la bibliothèque universitaire et qu'ils doivent maintenant rembourser leur dette. » Je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel à sa remarque.

Je suis actuellement en train de m'endormir sur place. Je suis exténué, n'ayant pas eu mes sept heures de sommeil quotidien. Je n'ai pas cessé de bailler à chacune de ces phrases. Lassé, voir agacé, dû à la fatigue.

Adriana - qui regardait un film à l'eau rose - hier soir, m'a réveillée à cinq reprises. Elle était à chaque fois au bord des larmes - sur chaque scène, en fait - pleurnichant, parce que l'amour impossible des deux héros de son satané film, est impossible.

Pourquoi elle me fait ça ?

Parfois, je me demande si toutes les femmes sont - réellement - comme ça ou bien juste Adriana ?

Connaissant l'heure exacte où elle s'est endormie, je sais déjà qu'elle va arriver en retard à son partiel d'italien aujourd'hui. Elle n'a rien préparer. Pas ces vêtements et encore moins ces affaires. Il est vrai qu'Omega est à proximité de la faculté d'économie, mais tout de même !

Elle pourrait faire un effort.

Cette fille !

C'est vraiment quelque chose.

« Je tiens à dire que le sauvage ici, c'est... » Intervient Avery.

« Ta mère ne t'a jamais dit qu'il ne faut jamais couper un adulte quand il parle ? » Le vieil homme commente avant de reprendre. « Ces jeunes, alors ! » Il secoue désespérément sa tête. « C'est devenu du grand n'importe quoi ! »

« Hé ! J-je... »

« Juste, ferme-là ! » L'agressai-je, en lui lançant le premier objet qui me passe sous la main : une paille.

« Toi ! Ferme-là ! » Rétorque-t-il, en me la relançant.

« Commence pas à me prendre la tête à six heures du matin ! » M'énervai-je, en saisissant la salière, prêt à le lui lancer.

« J'ESPÈRE QUE. » Marcus hausse sa voix pour attirer notre attention, m'arrachant des mains la salière, pour éviter que je fasse une connerie. « Vous serez efficace et que vous n'allez pas nous ralentir dans notre travail. »

Aucune réponse.

Je suis déjà lassé par cet 'entretien' de rappel.

Je n'ai rien à faire là.

Pourquoi ce fichu doyen ne s'est pas contenté d'accepter mon chèque ?

Glissant ses doigts sur sa moustache, le vieil homme - qui s'est présenté au nom de Marcus - fit les cent pas. Il jette un oeil vers ma direction, avant de la reporter sur Avery. Bien que nous sommes tous les deux silencieux, ça ne veut pas dire pour autant que nous sommes attentifs. Nous, ainsi que ces collègues, étions tous assis autour d'une table, à proximité du comptoir de la cafétéria.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now