Chapitre vingt-six.

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« C'est tous que tu peux me donner comme information sur lui ?! » S'exclama Tyler à mes côtés.

J'entendis ces pas se pressaient derrière moi, tandis que j'étais en train de re-positionner par taille le rayon cosmétique de Victoria's Secret. Une fois mon travail terminé, j'enchaînai une nouvelle tâche en me dirigeant jusqu'au rayon 'vêtement de nuit' pour aller minutieusement plier chaque pantalon de pyjama en plusieurs piles différentes par couleur.

J'en avais presque oubliée la présence de Tyler, mais celui ne se gêna pas pour me le rappeler en me tapotant à plusieurs reprises mon épaule.

« Oui ! » Je roulai des yeux.

Et il a fallut qu'il vienne me déranger jusqu'à mon lieu de travail, pour en apprendre un peu plus sur son 'seul' sujet d'obssession, Louis. Après avoir fini cette nouvelle tâche, je plaçai chaque pile de pyjama côte à côte sur une table basse, les centrant bien pour les mettre en valeur.

Je me redressai, puis posai mes mains sur mes hanches, émit quelques pas à reculons pour pouvoir contempler au loin mon travail.

« Mais.. Il s'est un minimum confié à toi, non ? Tu as observée ces faits et gestes ? Est-ce qu'il est plutôt discret ? Ou bien plutôt fêtard ? Dominant ? Ou alors, plutôt du genre mauvais garçon qui aime détruire tous qui l'entoure ? » Insista-t-il, me faisant bruyamment soupirer de manière ennuyée.

« Je ne vois pas pourquoi il se confierait à moi. » Rétorquai-je. « Après tout, ce n'était pas comme si on était les meilleurs amis du monde ! »

« Ta vraiment besoin de lunette de vue, Rocchietti. » Je lui lançai un regard noir. « Non, sérieusement, je crois bien qu'il n'y a que toi, qu'à pas remarquée qu'il a un faible pour toi. » Je secouai légèrement la tête.

Oui, vous l'avez devinée.

Je n'aie pas dit à Tyler que Louis m'a embrassée..

Deux fois, enfin, presque.

« Ce n'est pas vraiment l'impression que Louis me donne. » Admettais-je dans une grimace.

« Et quel impression te donne-t-il dans ce cas ? »

Et je crois bien que je n'aurais jamais dû lui avouer cela, parce que dorénavant, il me regardait avec des yeux curieux, tel un enfant attendant une quelconque explication sur le pourquoi il ne faut jamais reproduire ce qui se passe dans les dessins animés.

Je me tut aussitôt à la vue de mon supérieur, qui exécutait son petit inspection quotidien au sein du magasin, prétendant de présenter chaque différent produit du rayon sous-vêtement à Tyler, dont je voyais les joues dérivaient vers une couleur rosée dû à la gêne. Un soupir de soulagement s'extirpa d'entre mes lèvres, une fois que mon supérieur disparu de mon champ de vision.

Ma crédibilité n'était pas si mauvaise au compte fait !

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant