Chapitre quatorze. (Deuxième partie)

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Louis Tomlinson.

Une demi heure plus tôt...

« Louis ! » Mes prunelles bleues rencontrèrent des yeux noisettes et une chevelure remarquablement rouge pétante.

« Hey Abby ! » Je la gratifia d'un clin d'oeil, observant ces joues tournaient au rose.

« Très bon match, bien que.. » Elle grimaça légèrement, marquant une courte pause. « Peu importe ! » Elle rit légèrement en secouant la tête. « Penche-toi que je puisse t'éponger ! »

Et c'est ce que j'ai fais.

Pourquoi s'en privé ? Voilà une femme qui se fera éternellement courtiser. Pas uniquement grâce à son « talent » de prendre soin de l'autrui, mais également grâce à son sens de la conversation et de... Bon d'accord. Celui qui posera ces yeux sur elle, pensera uniquement à son sens de prendre soin de l'autrui, ou plutôt, d'uniquement que de lui.

Je laissai silencieusement Abby éponger chaque gouttelette de sueur qui perlaient au niveau de ma tempe, déviant mes pensées à Adriana que j'avais vu quelques secondes plus tôt assise au centre des gravins. Lorsque Abby termina de m'éponger, celle-ci comme à son habitude me tendis une bouteille d'eau fraîche que je saisis, afin d'y boire une gorgée avant de finalement me vider le reste du contenu sur la tête. Je poussai un soupir et arrachai des mains d'Abby sa serviette pour me frotter le visage avant de le plaquer contre son buste ainsi que la bouteille vide et emboîta rapidement le pas jusqu'au vestiaire des hommes. 

« Hé, mais.. » Je pouvais entendre ces pas se précipiter derrière moi. « Attends-moi, Louis ! » Cria-telle à mon dos, mais je l'ignorai complètement.

Nous traversons le couloir, prêt à nous diriger directement jusqu'à nos vestiaires respectifs, mais les bruissements de quelques ballons rebondissant à plusieurs reprises au sol du gymnase, me contrains à stopper mes pas. Alors qu'Abby m'observa, intriguée, par comportement soudain, elle se contenta de ne rien prononcer, suivant tel un petit chiot les mouvements de mes pas. Ainsi, au lieu de tracer une ligne droite jusqu'à mon vestiaire, je tourna au couloir de gauche qui me mena jusqu'au gymnase. Instinctivement, je poussai l'une des doubles portes métalliques à l'aide de mes grandes mains, tombant nez à nez avec des.. Basketeurs.

Parfait timing !

« Ça y est.. » Et sourire de sombre idiot ne tarda pas à se dessiner promptement sur mes lèvres. « Je sais comment je vais la punir. »

« De.. » Abby hésita un instant avant de finalement poursuivre. « De quoi est-ce que tu parle ? »

Je l'ignorai une nouvelle fois.

Mes iris bleues scannèrent rapidement le gymnase, cherchant tant bien que mal où est-ce que ce putain d'Avery Jones se cache. Finalement, je le répérai au loin : il était situé au bord de la ligne du terrain, prêt à marquer un panier à trois points.

Ce qu'il fit bien assez tôt.

Son coach siffla une fois, puis une seconde fois, mais le son du sifflet fut beaucoup plus prononcé cette fois-ci, annonçant alors la fin du match, ou plutôt, de l'entraînement. Après un mot d'encouragement, leur coach leur indiqua de filer sous la douche. J'avais cette étrange impression que leur entraîneur semblait beaucoup plus sympathique que nous. Le nôtre n'était qu'un vieux grincheux qui passait la plupart de son temps à nous hurler dessus, plutôt que de nous enseigner les bons gestes sur le terrain.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang