Chapitre cinquante-quatre.

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Bonsoir, mes amours ! Comment allez-vous ? *.* Héhé, je crois que ma NDA dans Michael's assistant a dégouté TOUTE LA ZONE B. Sorry, je suis également dans cette zone hein. J'avais juste besoin d'un soutien moral... *va se coucher* Non, sérieux, je suis en train de pleurer toutes les larmes de mon corps là. Je HAÏS mais genre VRAIMENT les cours quoi. Limite, parfois quand je suis me tape la même prof de 9h à 17h35 le mardi (oui, oui vous avez bien lu!), j'ai envie de me tirer 87675656 balles dans la tête.

Je vous aimes.
Bonne lecture et une bonne semaine aux worriors !

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Adriana Rocchietti

Quelques jours plus tôt...

« Rappelle-moi pourquoi je suis obligé de venir avec toi ? » Ronchonna Mindy en traînant des pieds. « C'est toi qui a fait faux bond à Gwen, pas moi ! » Me rappela-t-elle.

« Parce que j'ai besoin d'un soutien moral pour ces 'trucs' excentriques et que tu es une excellente amie ! » Rétorquai-je, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde. « Enfin, sauf quand tu te mets à raconter toute ma vie à ta présidente de maison. » Me marmonnai-je dans ma langue natale, gagnant un regard confus de sa part.

« Traduction ? » S'enquit Mindy.

« Tu m'aimes trop pour me refuser quoi que ce soit. » Mentis-je dans un sourire innocent.

« Où est Louis ? » Je haussai mes épaules. « Dommage qu'il ne soit pas là, je suis sûre qu'il m'aurait donné une meilleure traduction que 'ça'. »

'Encore faut-il qu'il te réponde !'

Se moqua ma conscience. Je ne pus m'empêcher de sourire à cette pensée. Effectivement, il faudrait déjà que Louis lui réponde, si elle voulait obtenir quoi que ce soit de lui. Mais tel que je connais son caractère, je savais que sa seule 'réponse' sera de la contourner comme si ne rien était, comme si Mindy n'était qu'un poteau.

Sacré Louis !

C'est dingue comme il pouvait être...

« Spéciale. » M'interrompit Mindy de mes pensées.

« Huh ? » Je ne m'étais même pas rendu compte que nous venons de pénétrer dans un hangar.

« Regarde-moi ça ! » Elle me pointa du doigt une photo en noir et blanc, taché de plusieurs flaques.. D'encres ? Enfin, c'est ce que j'en ai conclu. « Qu'est-ce que c'est censé représenter 'ça' ? » Elle secoua la tête, grimaçant. « Quelle perte de temps ! »

Et étrangement, j'étais d'accord avec elle.

Bon sang, je haïs l'Art !

« Trouvons Gwen, allons la saluer, faisons semblant de regarder et nous intéresser à toutes ces photos bizarres et tirons-nous vite d'ici ! » Instruit-elle. « De plus, j'ai un rancard ! » Je fronçai les sourcils et l'envoyai un regard interrogateur.

« Avec qui ?! » Elle se tortilla malicieusement les sourcils, souriant au coin.

« T'aimerais savoir, hein ? » Je roulai des yeux. « Et bien tu ne le sauras pas ! » Elle me tira puérilement la langue.

« Hé ! Je te raconte tous qui se passe avec Louis, moi ! » Objectai-je, en faisant la moue.

« Sauf que ce ne sont pas vraiment des 'rancards' ce que.. » Elle me désigna d'un mouvement de la main. « Vous faite ! » Et elle n'a pas tort. « Mais ! » Poursuit-elle avec conviction. « Dieu merci ! Rien est perdu ! Je pense que si tu essayes de le rendre un peu plus 'normal' peut-être que vous serez déjà en train de nous faire des bé.. » Je lui tapai à plusieurs reprises le bras. « Ai-ai-aaaieuh ! » Ricana-t-elle, levant ces bras en l'air comme signe d'abandon. « C'est bon, j'ai compris ! J'arrête ! » Elle tapota le bout de mon nez. « Voilà ce qui arrive quand tu fréquentes beaucoup trop un homme vide de sentiment ! » Elle me prit par le bras et nous commençâmes à faire le tour du hangar, pour montrer que nous sommes un minimum intéressé par cette exposition de photos.

It's pure, it's you. (s l o w  u p d a t e)Where stories live. Discover now