Chapitre 25

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Quatre ans plus tard...

_ Réveille-toi ma chérie ! Nous sommes arrivées ! S'exclama Ma'Khady.
_ Mmh ! Encore un moment maman ! Répliqua Zeyna.
_ Réveille-toi sinon maman te laissera dans l'avion.
_ Mmh !
_ Il semblerait finalement qu'une certaine petite chipie souhaite être laissée au sein de l'avion par son père afin que celui-ci l'emporte.
_ Non ! (En ouvrant immédiatement les yeux)
_ Sérieusement ? Y a que Mountakha qui puisse te faire réagir ? Et pas maman ?
_ Papa est plus gentil.
_ Attends jusqu'à ce que l'on descende et tu verras !

Elle la prit donc dans ses bras pour descendre de l'avion avant de la poser à terre et prendre le devant, faisant semblant de la bouder, les bras croisés sur la poitrine.
_ Maman ! L'interpella Zeyna.
_ Je n'entends rien ! Répliqua-t-elle.
_ Mais maman !
_ Si c'est pour que je te porte, c'est non. Va chercher papa, il va te porter puisque tu n'écoutes que lui.
_ Mais maman ! C'est moi l'enfant ici !
_ Cela ne te donne tout de même pas le droit de me faire mal ainsi à m'ignorer pour papa. Alors, je veux des excuses ou sinon rien.
_ D'accord. Je suis désolée maman. Peux-tu me porter maintenant ? S'il te plaît ? (En lui tendant les bras)
_ Ah ! Tu as vraiment de la chance que maman t'aime plus que tout, ma petite princesse (en la portant).
_ Je sais.
_ Quelle prétentieuse ! Je me demande de qui tu tiens cela ?
_ Toi ?
_ Certainement pas.
_ Mais dis maman où est papa ?
_ Il n'a pas pu venir avec nous à cause de son travail mais il nous rejoindra plus tard.
_ Dis-lui de faire vite !
_ Entendu chef.

Elles arrivèrent ainsi dehors où pancarte mise en évidence, Ma'Fatou les attendait, en remplacement à Moha qui était parti pour l'Afrique du Sud retrouver Ndeye. Celle-ci se chargea ainsi de led conduire à l'ancienne demeure de Ma'Khady, qui avait été rénovée, discutant avec celle-ci tout le long du chemin telles de vieilles amies, Zeyna endormie à nouveau.

À l'aéroport International OR Tambo de Johannesburg...

Retirant ses lunettes, Ndeye parcourait des yeux l'aéroport d'où elle était partie pour la Grèce, quatre ans plus tôt quand elle sentit une petite main tirer sur sa robe. Elle baissa la tête pour alors voir la regarder concerné, Aziz.

_ Désolée mon petit ange, maman a été distraite un moment et tu sais pourquoi ?
_ ....
_ Parce que c'est d'ici qu'elle avait quatre ans plus tôt pris le départ pour la Grèce où nous vivions.

En effet, Ndeye n'était pas revenu seule en Afrique du Sud. Elle était accompagnée de son fils, Aziz, Mouhamed Moustapha et Ndeye Ndatta, Rokhaya rentrée deux ans plus tôt.
S'étant ainsi reprise grâce à Aziz, elle se dépêcha de rattraper Ndeye Ndatta et Mouhamed Moustapha, qui, passés devant, se trouvaient déjà dehors et l'attendait.

_ Désolée de vous avoir fait attendre, je m'étais juste un peu perdue dans mes pensées ! S'excusa-t-elle.
_ Ce n'est pas grave, nous comprenons, dit Ndeye Ndatta.
_ Mais dites, qui viens nous chercher ? Ibra ? Fa'Bintou ? Ou...
_ Moi, intervint une voix dans son dos.

Une voix qu'elle reconnut presque aussitôt, la faisant instantanément se retourner.

_ Déesse !!!! Moha ?!  Demanda-t-elle surprise, la main libre sur la bouche, tellement elle était dépassée, tenant de l'autre Aziz, bien sûr.
_ En chair et en os, répondit celui-ci.

Ndeye ne put se retenir de verser de larmes avant de s'avancer pour aller l'enlacer, bien trop heureuse. Un geste que lui rendit Moha, également très heureux de la retrouver mais ils durent au bout d'un court moment se séparer à cause d'Aziz qui s'était mis à gigoter.

_ Hey, petit ange ! Comment vas ? Demanda Moha en se penchant légèrement pour sembler moins important aux yeux d'Aziz.
_ ...

_ Quoi ? Tu veux pas répondre à papa ? (En lui faisant les yeux doux)
_Il ne parle juste toujours pas. Il communique par écrit, intervint Ndeye, tristement.
_

Ce n'est pas grave, tu es et resteras mon petit fils adoré, le prochain Alpha suprême.

Comme pour manifester comprendre et apprécier ces propos de Moha, Aziz gigota légèrement en souriant, un sourire qui suffit à leur fondre le cœur à tous les deux avant que Moha ne le prenne dans les bras.

_ Tu es si mignon que je m'en veux de pas avoir été présent dans ta vie jusqu'à présent, lui confia-t-il.
_ Ce n'est pas de ta faute et il le sait, le consola Ndeye.
_ Mais au moins, papa promet de dorénavant faire de son mieux pour être dans ta vie et t'accompagner (avant de faire un gros câlin à Aziz et Ndeye).

_ Si vous avez fini de célébrer vos retrouvailles, pouvons-nous enfin quitter cet aéroport ? Demanda Mouhamed Moustapha.
_ Bien sûr. Je suis désolé de ne pas avoir fait attention à votre présence.
_ Ce n'est pas grave. Nous comprenons que tu aies été bien plus absorbé par le fait de retrouver ton épouse et enfin rencontrer ton fils ! L'excusa Ndeye Ndatta.
_ Si vous voulez bien me suivre à présent (Après avoir remis Aziz à Ndeye pour se charger de récupérer leurs valises)

Après avoir ainsi récupéré leurs valises et mis dans la voiture, ils purent enfin quitter l'aéroport pour la demeure d'Ibra, Aziz et Ndeye occupés à contempler le paysage durant toute la durée du trajet et Ndeye Ndatta et Mouhamed Moustapha de leur côté à occuper à discuter de choses qu'il ne prit pas la peine de tenter de savoir. Ils arrivèrent ainsi bientôt à destination où les nouveaux venus furent très bien accueillis, en particulier Ndeye et Aziz.
Et cette nuit-là, ils dormirent avec Moha dans le même lit, leur petite famille enfin au complet !

Quelque part, au Sénégal...

_ Jusqu'à quand allons-nous encore attendre ? Nous sommes définitivement prêts à attaquer, je te signale !
_ Patience, Saliou ! Patience !
_ Je suis d'accord pour patienter un peu plus longtemps, je l'ai après tout déjà fait pendant des siècles mais il me faut une raison valable à cela.
_ Tu ne la connais pas ? C'est sûr ?
_ Puisque je te le dis !
_ Alors, laisse-moi te rafraîchir la mémoire. Attaquer sans notre pièce maîtresse serait nous jeter dans la gueule du loup par nous-mêmes et par là, j'entends ta fille.
_ Mais elle et Ma'Khady sont introuvables depuis quatre ans maintenant. N'y a-t-il pas un autre moyen de parvenir à attaquer sans elle ?
_ Non et ne t'inquiètes pas, elles sont enfin de retour ici, au Sénégal.
_ Depuis quand ?!
_ Cet après-midi.
_ Et je ne l'apprends que maintenant !
_ Cela n'est pas l'essentiel. Le plus important est que durant ces années, Ma'Khady doit sûrement avoir tout fait pour cultiver l'amour des siens à votre fille.
_ Comme si cela pouvait empêcher quoi que ce soit !
_ Corromps-la alors, attire-la de notre côté et tu pourras enfin obtenir ce que tu attends depuis si longtemps.
_ Faisons-le ensemble, plutôt, je dirai.

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L'Alpha suprême et Elle : Le destin de L'ÉlueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant