Un soupçon de liberté

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ʟᴇs ɢᴀᴢᴏᴜɪʟʟᴇᴍᴇɴᴛs ᴅᴇ ʟᴀ ᴘᴇᴛɪᴛᴇ ғɪʟʟᴇ ᴅᴀɴs sᴇs ʙʀᴀs étaient la plus belle chose qu'elle n'ait jamais entendu. Andromeda Black, nouvellement Tonks, couvait d'un regard maternel son enfant, cette dernière s'amusant à changer de couleurs de cheveux à tout va. La brise agréable caressant voluptueusement les rideaux en lin délavé de la porte fenêtre, fit s'envoler les quelques pages d'un bouquin posé nonchalamment sur le bureau en chêne de la pièce. Les rues habituellement animées de Rio de Janeiro se trouvaient être calmes en ce début d'après-midi, ses habitants et contemporains toujours entrain de se revigorer de la veille. Contrairement à Londres qui devait être plongée dans une épaisse couche de blizzard floconneux, le mois de décembre était annonciateur de l'été, ici. Le brésil avait su charmer de suite le jeune couple de mariés, envieux d'échapper à la révolte qui se préparait en Europe. Voilà maintenant trois ans qu'Andromeda avait quitté sa famille, vivant auprès de son bien aimé et de sa fille. La petite tribu se voyait traqué par les sbires de Voldemort, honteux qu'une sang-pure puisse s'enorgueillir d'une vie tranquille alors qu'elle n'était qu'une traitre à son sang. Leur routine se résumait alors à déménager régulièrement, allant de pays en pays, de villes en villes, de maisons en maisons. Ils avaient bien essayé de rester près de l'Ecosse, seulement depuis que Nymphadora était venue au monde, le couple avait bien trop peur de risquer la vie de leur fille. Paris, Moscow, Naples et même Tokyo. Ils n'avaient cessé de fuir leur destin, devant se résoudre à une vie de nomades pour leur propre sécurité. 


- Bien le bonjour Andy, souffla une voix rocailleuse et encore endormie. 


Elle sourit à la vue de leur ange gardien à elle et Ted, celui qui les avait aidé aussi bien financièrement que matériellement dans leur cavale effrénée. Willow Martinez aurait pu s'apparenter à un saint, si son caractère dévergondé ne l'avait pas trahi. Le beau métisse n'était vêtu que d'un caleçon et d'une chemise déboutonnée, les valises violettes sous ses yeux témoignant des folies commises la nuit précédente. Accro aux jeux d'argents et aux conquêtes d'un soir, le cracmol n'en était pas moins l'un des hommes les plus influents de son pays. Il dérivait d'une longue famille de sang-purs, tous tués par les mains mortelles du grand Grindelwald, et était le dernier de sa lignée. Lignée qui allait s'éteindre avec lui étant donné son orientation sexuelle. 


- Je vois que quelqu'un s'est bien amusé, ricana-t-elle plus sur le ton de la rigolade que de la réprimande. 


Se servant un verre de cognac, Willow lui répondit par de grands gestes enjoués. 


- Il n'est que trois heures de l'après-midi. 


- Et l'heure de l'apéro quelque part dans ce monde, dit-il en trinquant dans le vide. 

ℙ𝔸ℝ𝔸𝔻𝕆𝕏  s.ʙWhere stories live. Discover now