Aime-moi

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Double mise à jour, prenez garde de bien avoir lu le chapitre précédent

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Double mise à jour, prenez garde de bien avoir lu le chapitre précédent. 


TW : Contenu Mature Explicite


ʟ ʜᴀɪɴᴇ éᴛᴀɪᴛ ᴜɴ sᴇɴᴛɪᴍᴇɴᴛ sɪ ғᴀᴄɪʟᴇ à ʀssᴇɴᴛɪʀ; l'amour était plus compliqué. Beaucoup plus compliqué. Il fallait laisser ses barrières tomber et vaincre ses défenses. Il fallait se laisser aller. Deux choses qu'aucun des deux n'avait encore expérimenté. Ils étaient seuls face à l'inconnu, un inconnu tentant et enivrant. Qu'il était dur de haïr ceux que l'on voudrait aimer.

Et Sirius Black était éperdument amoureux d'Amelia Preston. Il le comprit au moment où ses lèvres tremblantes se posèrent sur les siennes, tandis que leurs corps enchevêtrés se retrouvaient trempés jusqu'aux os dans cette fontaine. Contrairement aux autres fois, le contact était doux, presque intime. Telle une caresse sur sa bouche, l'anémone de ses lèvres enveloppait leurs deux cœurs dans une étreinte chaude et agréable.

Aucun des deux ne sut comment ils arrivèrent à se traîner dans les couloirs de Poudlard sans se faire surprendre, ni comment les bruits de leurs respirations s'entrechoquant à chaque baiser, n'avaient pas alerté un enseignant. Ils laissèrent derrière eux une longue trainée humide, leurs habits mouillés gouttant sur le sol au rythme de leurs pas. En arrivant au septième étage, face à la tapisserie de Barnabé le follet essayant d'apprendre à des trolls de danser, Amelia releva la tête du cou de son amant lorsqu'elle entendit le grondement d'une porte se métamorphosant sur le mur juste devant elle.

Sirius putain de Black l'avait emmené jusqu'à la salle sur demande pour la baiser, et elle aurait voulu se gifler pour trouver son geste presque romantique. En temps normal, elle aurait cru à une tentative de sa part de cacher son corps là où personne ne le trouverait, mais les morsures d'amour qu'il ne cessait de lui administrer tout en poussant leurs corps avides jusqu'à l'entrée de la pièce, la firent appréhender la mort d'une toute autre façon.

Si c'était à cela que l'enfer ressemblait, elle s'y damnerait seule.


- Le faire en public ne te plaît plus tant que ça ? se moqua-t-elle en voyant le canapé près du feu de cheminée que la salle renfermait.


La pièce ressemblait étrangement au mélange des salles communes de serpentard et gryffondors. Le vert enlaçait le rouge dans un camaïeu sombre et envoutant particulièrement approprié pour l'époque de l'année, alors que d'immenses bibliothèques s'affairaient à habiller les murs alentours. Pas de lit, ni de paillasse de cours ou de placard à balais sombre. Juste un divan qu'elle devinait confortable et qui la fit trembler d'anticipation.


- Pas pour ce que j'ai prévu de te faire, lui murmura-t-il à l'oreille.


Au moment où ses doigts agrippèrent ses cuisses et la hissèrent autour de sa taille, Amelia crut d'abord qu'il les emmenait jusqu'au canapé, mais laissa échapper un japement surpris lorsqu'elle sentit la dureté des étagère de la bibliothèque dans son dos. Sa robe mouillée collait à sa peau, Sirius en défaisant chaque bouton dans une lenteur insuportablement obscène. Sa bouche, ses mains, sa langue. Sa poitrine fut bientôt découverte et à sa merci, quelques gouttelettes parfaisant leur galbe et attirant le regard et la bouche de l'aîné des Black.

ℙ𝔸ℝ𝔸𝔻𝕆𝕏  s.ʙDonde viven las historias. Descúbrelo ahora