Animaux de cirque

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ʟᴀ ᴘᴏᴜssɪèʀᴇ ғᴀɪsᴀɪᴛ ᴍᴀɪɴᴛᴇɴᴀɴᴛ ᴏғғɪᴄᴇ ᴅᴇ sᴇᴄᴏɴᴅᴇ ᴘᴇᴀᴜ ᴘᴏᴜʀ ᴀᴍᴇʟɪᴀ, une épaisse couche recouvrant son épiderme et ses vêtements

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ʟ ᴏᴜssɪèʀ ғᴀɪsᴀɪᴛ ᴍᴀɪɴᴛᴇɴᴀɴᴛ ᴏғғɪᴄᴇ ᴅᴇ sᴇᴄᴏɴᴅᴇ ᴇᴀᴜ ᴏᴜʀ ᴀᴍᴇʟɪᴀ, une épaisse couche recouvrant son épiderme et ses vêtements. Elle avait au début trouvé ça dégoutant, puis s'y était faite au fil des heures passées dans l'obscurité du grenier. Jamais elle n'aurait cru un endroit capable de rivaliser avec le bazar qu'était le bureau de Rusard, surtout pas venant d'une maitresse de maison aussi pointilleuse que sa mère. Mais les innombrables coffres rouillés et moisis par l'humidité qui remplissaient la pièce, ne formaient qu'un gâchis irrécupérable de plusieurs siècles de souvenirs. Le plus vieil objet que la brune avait trouvé pour le moment était une arquebuse de chasse datant du XVII ème siècle, dont l'ornement en ivoire ferait pâlir n'importe quel collectionneur d'antiquités. Quel dommage que tous ces objets reposent dans un vulgaire grenier sans fenêtres, prenant la poussière et empêchant le monde de s'extasier devant de telles merveilles.

Salem l'avait rejointe dans sa chasse au trésor, envieux et curieux de voir la jeune fille plonger les mains dans la crasse. Ses moustaches frétillaient à chaque objet reniflé, le faisant éternuer quelques fois lorsqu'il inhalait par inadvertance une trop grande quantité de poussière. Le chat avait vite abandonné l'idée de finir écrasé par les cartons que sa maitresse fouillait, s'aidant de ses griffes afin de grimper en hauteur, au sommet d'une grande armoire en chêne. De là haut, l'animal avait une vue imprenable sur fouillis qu'était la pièce, tandis qu'il laissa pendre mollement l'une de ses pattes dans le vide. Son flegme fit soupirer Amelia, qui jura dans sa barbe qu'il n'était que la réincarnation de Satan lui même.

Dans l'une des boîtes, la brune trouva d'anciennes baguettes magiques, sûrement ayant appartenues à ses ancêtres. Leurs manches ternis par la vieillesse n'en restaient pas moins magnifiques, des pierres semi-précieuses y dessinant de jolies arabesques abstraites. Différentes couleurs égayaient les bois en frêne et en sorbier des baguettes, la plus récurrente restant le vert, sûrement à cause de leur lignée majoritairement serpentard. De vieilles poupées de collection étaient aussi présentes dans le carton, leurs yeux globuleux la faisant réprimer un frisson de malaise. Leur porcelaine et le tampon certifiant leur provenance de Paris, indiquaient le coût faramineux qu'elles avaient dû couter à l'époque à leur propriétaire. Olivia avait parlé une fois à sa fille de la fortune colossale que possédaient les Preston, mais jamais jusqu'à maintenant Amelia ne s'en était rendue compte. Pourtant, si elle trouvait dans un simple grenier d'aussi beaux objets, elle n'imaginait même pas ce que devait renfermer leur coffre familial à Gringotts.

La sorcière vit au loin une grand drap en coton protéger ce qu'elle devina être des portraits, leurs visages étant comme figés dans le marbre, contrastant avec les tableaux vivants dont Poudlard regorgeait. Ils étaient ceux qu'Amaury avait eu le culot de décrocher de la bâtisse lorsqu'il avait épousé sa mère.

ℙ𝔸ℝ𝔸𝔻𝕆𝕏  s.ʙWhere stories live. Discover now