PARTIE II - Chapitre 1

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   — Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Lizzie, joyeux anniversaire !

   Nous étions le 31 juillet 1993, le jour de mes treize ans, et ma famille venait de me réveiller avec une chanson d'anniversaire. Lorsque j'ouvris les yeux, ils étaient tous agglutinés autour de moi et ma mère portait un gâteau au chocolat surmonté de treize bougies juste devant mon nez.

   — Vous êtes trop mignons..., dis-je d'une voix ensommeillée en me frottant les yeux.

   — Allez, souffle !, m'encouragea ma sœur. Je meurs de faim.

   Je lui fis une grimace et soufflai mes bougies. Ils applaudirent.

   — Il est quelle heure ?, demandai-je en attachant mes cheveux.

   — Neuf heures et demi.

   — Si tôt ?

   — Eh oui, c'est un grand jour aujourd'hui ! Il faut que tu te lève tôt pour en profiter au maximum., renchérit mon père.

   Je soupirai légèrement.

   — J'arrive...

   Je me levai en descendis les escaliers à la suite de Nymphadora.

   — Je te signale quand même que je suis levée depuis une bonne heure pour TE préparer ton petit-déjeuner préféré., signala cette dernière. Alors ne fais pas la flemmarde.

   — Oh mais quelle attention délicate...

   Je sautai pour atterrir sur son dos. Elle s'accrocha à la rampe pour ne pas tomber et dévala le reste des marches en me secouant comme un prunier.

   — Doucement, si tu continues je vais vomir avant même d'avoir goûté à ce que tu m'as préparé.

   Nous savions tous que ma sœur et la cuisine, ça faisait deux, elle la première. Alors savoir qu'elle m'avait préparé à manger ne me rassurait pas tellement... Je pris tout de même place à table et goûtai à ses toasts beurrés.

   — Dis-donc, tu t'es surpassée !, m'étonnai-je. C'est à peine cramé ! Félicitations !

   Elle s'inclina avec une fierté non feinte.

   — Je t'ai même fait une salade de fruits.

   — Merci beaucoup en tout cas, c'est un super petit-déj', ça !

   — De rien., répondit-elle avec un sourire.

   — Lizzie, ton courrier !, annonça ma mère en entrant dans la cuisine, une liasse de parchemins à la main. Je te le pose ici, ne l'ouvre pas maintenant tu vas mettre du gras partout dessus.

   Pour accompagner ses propos, elle posa les enveloppes à l'autre bout de la table et les tapota de la main.

   — Merchi Maman !, lui dis-je, la bouche pleine.

   Je savourai mon délicieux petit-déjeuner (non, il n'y a aucune pointe d'ironie dans cette phrase) et me lavai les mains. Après les avoir essuyées et reposé le torchon à sa place, je saisis mon paquet de lettres et les emmenai dans le salon, sur le canapé. J'en pris une parmi le tas et posai les autres à côté de moi. Celle-ci venait de Poudlard. Elle rappelait que la rentrée se déroulerait le 1er septembre, que le Poudlard Express partirait à onze heures tapantes, et également que les troisième année pourront aller à Pré-au-Lard pendant certains week-end. Le Professeur McGonagall joignait à la lettre une autorisation de sortie que je devais faire signer par mes parents ou mon tuteur légal, en l'occurrence les Tonks. Il y avait également la liste des fournitures. Je la posai à côté de moi, décidant d'y revenir plus tard.

Noir Corbeau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant