22- changement de plan

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Désolée pour les fautes !






Accroupie contre le mur, cela fait des minutes que nous sommes dans cette position. Nous cherchons tous un plan comment s'en sortir de cette merde et honnêtement, on me pose une colle.

Ce n'était pas dans mon plan.

Maintenant, il va falloir sortir d'ici, sans se faire griller tel un poulet.

— Sorcha ! chuchote Ruben presque en criant

— Je réfléchis ! me défends-je en passant une main dans mes cheveux. Nous ne pouvons pas reprendre le tunnel, et nous pouvons surtout pas sortir par la porte...

— Mais comment vous êtes sûr qu'il y ait des Yazukas ?demande Hayden en se levant face à la fenêtre.

J'ouvre grands mes yeux et m'apprête à lui ordonner de s'abaisser, mais une balle traverse la vitre en frôlant Hayden. Le Mexicain s'accroupie à côté de nous et une seconde plus tard, les Japonais mitraillent à l'intérieur de la maison.

— Super, le Mexicain ! Tu nous as encore plus enfoncé ! lui crié-je, en lui pointant du doigt.

Les balles s'arrêtent et ça c'est mauvais signe.

J'ai envie de massacrer ce Hayden ! À cause de lui, on peut se faire sauter dans la seconde qui suit et je n'ai plus assez de temps pour réfléchir.

— Prenez vos affaires nécessaires et vos armes, on va sortir d'ici, leur annoncé-je vivement.

— On va passer par où ? Par la porte ? ironise Jayleen.

— Non, par la fenêtre de la chambre de Ruben. Nous devons nous camoufler dans la rizière, c'est le seul moyen de s'échapper de ce merdier. Il y a une route vers le nord, on volera une voiture.

Les trois cons me fixent comme si je rigolais, mais je leur lance un regard sérieux et ils comprennent vite qu'on a pas le temps à perdre.

Nous préparons vite fait nos affaires et nous nous rejoignons dans la chambre de Ruben.

— Bon, on fait quoi ? demande ce dernier.

Mon plan est totalement suicidaire. Nous allons courir dans cette rizière à yeux fermés. Une sorte course suicidaire. Les Yazukas peuvent nous tuer facilement, on a aucune idée de leur emplacement, mais ai-je d'autre possibilité devant moi ?

— On va passer par la fenêtre, et on marchera environ 1 kilomètre avant d'atteindre l'autoroute...

— Attends... Tu veux nous jeter dans la gueule du loup ? m'interrompt Hayden, visiblement contre mon idée.

Alors, lui il n'a pas intérêt à ramener sa fraise !

— Et peut-être tu as une autre idée, Rodriguez ? Je te signale qu'on est bloqué et sortir par la porte d'entrée est trop risqué...

— Alors on les démonte avec nos flingues, dit-il sûr de lui.

Je siffle entre mes dents et l'agacement commence à m'emparer.

Comment convaincre à un con de ce qu'il dit est impossible ?

— Donc on va les...

On entend un bruit sourd dans le salon. Et merde, ils sont là !

Nous nous échangeons tous un regard, et Jayleen part fermer la porte à double serrure. Ruben ouvre la fenêtre avant de l'escalader.

— Tu as vu, Hayden ? lui demandé-je avec sarcasme.

Il tourne ses yeux et suit Ruben de près. Jayleen et moi les rejoignons quelques secondes plus tard avant que nous  nous engageons tous dans la rizière avec un pas rapide.

L'angoisse est présent et tous les sens sont aux aguets. J'observe autour de moi sans cesse et ma main est posée sur la crosse de mon arme à feu calé dans mon jean.

— C'est trop silencieux, constate Jayleen, derrière moi.

Trop même.

Tout à coup, une dague m'égratigne l'épaule. Totalement surprise, je ne sens pas encore la douleur et prends mon flingue.

Un Yazuka sort de sa cachette comme un fou furieux, une arme à feu visée dans notre sens. Sans que j'ai le temps à faire quoi que ce soit, Jayleen lui tire une balle dans la tête.

Tous les trois, nous nous retournons vers elle, choqués.

— Partons vite, dit-elle avec un regard sérieux.

Trop tard.

Plusieurs Yazukas nous encercle. Fait chier. L'arme tendu vers eux, je m'approche lentement de Ruben, qui lui, est tendu comme une bite en érection.

Un des Yazukas nous ordonne de baisser nos armes, mais voyant que nous l'obéissons pas, il dirige son arme vers moi avec un regard froid.

— J'ouvre le feu...

— Non, vaut mieux pas, interrompt Hayden en chuchotant. J'ai un plan.

Je lui lance un regard en biais et toise les Japonais qui ne cessent pas de s'avancer dangereusement vers nous.

— Attention ! crie Hayden avant de jeter une grenade dans la direction des Yazukas.

Les Yazukas prennent peu de temps à comprendre ce qu'Hayden a fait tandis que nous prenons la fuite.

Nos pieds frappent brutalement le sol et une explosion se fait entendre juste derrière nous, puis des coups de balles.

Contrat Entre MafieuxTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon