63- accord

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PDV Sorcha

Adrian me mire avec un air surpris et alors qu'un de ses gardes s'apprête à sortir son arme et la pointer dans ma direction, mais son chef l'arrête. Adrian est un grand blond bien bâti, je l'avoue. Il me semble qu'il est un peu plus âgé que moi. Son regard  saphir reflète une dangerosité assimilée avec de l'amusement.

Comme s'il attendait réellement mon arrivée.

Oui, je sais... je joue avec le feu mais je déteste rien sans rien faire sachant qu'on traque tous la même personne. J'ai conscience que je mets en danger la vie des proches, surtout la mienne... mais dans certaines situations, il battre le mal contre le mal.

— La nouvelle mère de la mafia Égyptienne qui vient  me rendre visite ! s'exclame-t-il enjoué. Je suppose que vous êtes venue ici car vous n'avez pas eu votre invitation pour le mariage ?

Je rigole sèchement et Adrian avance dans ma direction avec une allure soignée.

Il peut toujours prétendre être sa personne qui le n'est pas. Je sais qu'Adrian Orlov n'est pas ravi de ma présence.

— Vous savez pourquoi je suis venue ici, dis-je avec sourire froid. Votre future épouse est ma cible, je suis juste venue vous avertir de ne pas intervenir dans ma mission. Je vois que votre palace est magnifique, c'est grâce à notre argent volé que vous êtes offert cette luxure ?

Il perd soudainement son sourire tandis que son visage s'assombrit. Touché. Sa famille est bien connue comme des putains de voleurs. Adrian retrouve son sourire et s'approche de moi et putain ! Comment j'ai envie de lui arracher son putain de sourire !

— Déjà que vous osez pointer chez moi, vous me demandez encore de ne pas m'intervenir dans votre querelle avec ma future épouse ? Vous demandez gros, mademoiselle Hassan. Vous voulez déclarer une autre guerre ?

— Une guerre que la mafia Égyptienne va encore gagner. Votre satanée femme a fait trop de mal dans mon entourage et elle a tué mon père. Je ne vous demande pas votre accord mais je vous conseille vivement de ne pas interférer dans ce problème.

Adrian rit, amusé, puis aborde une mine froide et terrifiante. Je soutiens facilement son regard et hausse un sourcil provocateur.

Je sais qu'il ne voudra pas m'écouter mais je tente quand même le coup.

— Sorcha, nos mafias sont en conflit depuis a dernière guerre entre nos pères et jamais je vais vous laisser toucher un des cheveux de la femme que j'aime, siffle-t-il.

Je croise les bras et ris ironiquement.

La femme qu'il aime... Il essaie de se mentir aussi à lui-même.

— Femme que vous aimez ? Vous la connaissez depuis deux semaines ! répliqué-je avec sarcasme. Je vous croyais moins... cruel et plus intelligent que votre père qui a été sauvagement abattu par un cartel péruvien. Adrian, nous sommes la nouvelle tête de deux organisations criminelles, nous pouvons devenir alliés. Grâce à moi, vous pourrez obtenir des ressources abondantes en Afrique. Je trouve dommage qu'une personne comme Rosalyn vous a aveuglé si bêtement.

Il reste silencieux et je pose un doigt sur sa chemise.

—C'est vraiment ce que vous voulez ? La guerre ?

— Ne touchez pas Rosalyn, siffle-t-il froidement.

J'arque un sourcil et m'éloigne de lui.

Ce gars est plus naïf que je le pensais. Quel sort Rosalyn lui a lancé ?

Je pousse un soupir mais je ne suis pas vaincue. Peu importe si ce gars veut me croire ou pas, je n'ai pas besoin de sa permission. Je pivote vers Siofra et Ruben qui n'ont pas manqué une miette de la scène.

Contrat Entre MafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant