66- Vendetta

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Hello tout le monde ! Bientôt c'est la fin de cette histoire. Encore deux chapitres + épilogue .

Je suis déjà sur une nouvelle histoire et je vous annonce qu'elle sortira bientôt, genre dans la semaine qui arrive. Dans ma prochaine histoire, on sera dans le point de vue de la cousine de Sorcha qui s'appelle Sara Moretti.

Bonne lecture...








Rosalyn jongle son regard entre Adrian et moi avant d'ordonner à ses gardes d'ouvrir le feu, mais mes hommes qui sont beaucoup plus rapide qu'eux, tirent sur les adversaires. Un chaos commence à naître au sein de l'église et les balles sifflent dans l'air comme une mélodie. Une mélodie qui m'a bercé depuis mon enfance.

Je suis du regard Rosalyn qui prend la fuite entre les personnes affolées et vivement je me mets à sa poursuite.

Cette fois-ci, je l'ai sous la main et je ne vais pas la laisser s'en tirer aussi facilement ! La seule chose qui partira d'ici c'est son âme.

Je cours dans sa direction avant de sauter sur elle, nous entraînant dans une chute brutal. Malgré la douleur, je me place au-dessus d'elle et lui assène une série de coup de poing jusqu'à elle me pousse en arrière. Elle se relève, en crachant du sang accompagné le regard menaçant et je laisse un rire froid franchir entre mes lèvres.

— Tu as voulu me duper avec ta fausse identité, Valentina. Tu as plusieurs noms que je perds la tête, sifflé-je. Pas très intelligent de ta part de faire alliance avec la Bratva, je te croyais mieux que ça.

— Mon nom est le Serpent... non, mon nom est Kara, bredouille-t-elle en s'essuyant le sang qui coule au le coin de ses lèvres.

Nous nous tournons autour comme deux félines et je rigole, trouvant cette situation drôle. Elle-même ne sait pas qui elle est vraiment avec toutes ces identités qu'elle a inventé. Comment rester crédible devant cette connerie ?

Valentina, Rosalyn et maintenant Kara ? 

Pathétique.

— Peu importe ton prénom, tu es une novice pour moi. Tu as voulu te venger, tu as voulu duper tout le monde avec ta supercherie, mais ça n'a pas marché avec moi.

— Mon plan a marché à moitié, ma famille est morte--

— Et mon père est mort. Tu n'arrives même pas à duper, à mentir. Au départ, les mensonges servent à tromper les autres, mais au bout du compte, on finit par se trahir nous-même. Tu t'es trahie, Rosalyn. Regarde-toi maintenant, tu as perdu. Ta connerie s'est retournée contre toi.

Elle tente de  s'en fuir mais je pointe mon arme dans sa direction elle. Ma haine est tellement immense contre elle, mais d'un côté j'ai de la peine pour elle. Je croyais qu'elle était maline mais elle a laissé des traces derrière elle et mes espions l'ont tracé. Sa fin est proche.

Je serre mon arme entre mes doigts.

— Tu sais pourquoi tes parents sont morts ? Ils ont voulu duper mon père. Ils étaient des novices, comme toi. Vous ne connaissiez rien dans la mafia, ce n'est pas ton monde. Tu as vraiment cru que tu allais m'atteindre, Rosalyn ? Sérieusement ? Tu as voulu t'intégrer dans un monde qui ne t'appartient pas. 

Ses yeux bleus me fusillent avec haine.

— Nous sommes pareilles, Sorcha. Nous voulons venger la mort de nos parents. Mais maintenant, tout est réglé, j'ai tué ton père comme ton père a tué mes parents ! Tu sais ce que c'est cette douleur de perdre un proche ? Cette douleur te pousse à faire des choses écœurantes ! crie-t-elle en tenant sa robe de mariée. Je n'avais rien demandé pour perdre mes parents, j'étais encore une fille de neuf ans !

Pendant quelques secondes, ses paroles m'ont déstabilisé. Elle a raison, elle n'avait rien demandé. Ses parents n'ont pas pensé aux conséquences. Leur fille a souffert et elle s'est vengée.

Elle a fait du mal à ma mère, à mon père et elle a voulu s'en prendre à ma fille. J'ai peut-être pitié envers elle mais je ne la laisserai pas vivante.

Notre situation est une vendetta et il y aura une seule gagnante.

— Tes parents n'ont pas été perspicace, Rosalyn.

Tout à coup, elle fonce sur moi et tente de m'arracher l'arme à feu entre mes doigts. Je tente de la garder avant que celle-ci au tombe au sol. Rosalyn et moi lançons un regard méprisant avant de sauter sur l'arme. Je donne des coups à mon adversaire afin de la déstabiliser, mais elle est tenace et elle réussit à prendre mon arme. Elle pointe l'arme et tire une balle qui frôle mon épaule. J'entends un gémissement derrière moi et vivement je tourne ma tête avant de découvrir avec effroi Ruben à genoux, les mains sur son abdomen. Derrière lui, je vois Jayleen avec les yeux grands ouverts.

J'ai l'impression que le temps s'est arrêté.

Il s'est pris une balle. À cause de moi.

— On se reverra plus tard, entends-je Rosalyn me dire avec une voix méprisante avant qu'elle prenne la fuite.

J'aurai bien voulu la suivre mais j'ai l'impression d'être figée sur le sol. Pendant quelques secondes, mon corps est déconnecté avec mon cerveau avant que je reprenne conscience quelques secondes plus tard.

Vivement, je m'accoure vers Ruben allongé sur le sol poussiéreux.

— Putain, c'est connasse ne m'a pas raté ! grogne Ruben alors que je m'accroupis vers lui.

J'appuie sur sa blessure avec des mains tremblantes.

— Ruben... que... pourquoi...

— Je l'ai fait... pour Jayleen, me chuchote-t-il difficilement.

Pour Jayleen ? 

Je déglutis et ordonne à Jayleen d'aller prévenir les autres. J'entends de loin des sirènes des polices. Je peste des insultes et déchire un bout de ma robe.

— Sorcha...

— La ferme ! J'essaie de te sauver la vie, on doit partir ici avant que les flics n'arrivent !

Il m'aide et rapidement, j'enroule le tissu déchiré  autour son abdomen avant de l'attacher fortement et il pousse un gémissement.

Je remarque le visage de Ruben devenir livide et mon angoisse s'accroît de plus en plus.

Ce gars est un con... mais aussi un courageux .

Une camionnette s'arrête près de nous et Sybella sort de celle-ci. Elle m'aide à porter Ruben et le mettre à l'intérieur.

— Sorcha, c'est de la merde cette histoire ! Les hommes du Serpent sont à nos trousses ! me prévient-elle. Tu ne penses pas qu'on devrait laisser ce débile ici ?

Vu mon regard froid, elle grimace avant de reprendre sa place.

Je lance un regard inquiet sur Ruben qui est de plus en plus mal en point tandis que les autres viennent vers nous.

— Où est le serpent ? demande Siofra, soucieuse.

— Il y a plus important. Nous devons quitter la Russie, immédiatement, ordonné-je.

Peu de choix s'offrent à moi. Entre les hommes de Rosalyn qui sont à nos trousses et les flics qui vont arriver dans quelques secondes, nous sommes piégés.

Tout à coup, une idée passe dans ma tête et j'observe Sybella.

— Nous allons en Pologne, on ira à mon domicile afin de soigner Ruben.

— Pologne ?! Mais---

— Nous ne pouvons pas rester ici, Sybella, c'est beaucoup trop dangereux pour nous et surtout Ruben ! J'ai un ami qui pourra sans doute nous aider.

Elle pousse un soupir avant de hocher la tête.

Le serpent a encore réussit à prendre la fuite... mais c'est sa dernière fuite avant qu'elle meure.

Contrat Entre MafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant