Contrat Entre Mafieux

61- compte rendu

J'ai quitté l'Égypte il y a maintenant quelques heures pour aller récupérer ce bouffon.

Honnêtement, si je retrouve ce gars, il va mourir ! Du moins, s'il ne se fait pas tuer avant.

N'empêche pas, je fais un sang d'encre pour lui. Où est-il ? J'espère qu'il est bien plaqué et qu'il ne fasse aucune connerie qui peut mettre sa vie en péril !

J'entremêle nerveusement mes doigts et observe le ciel sombre à travers le hublot .Ce n'est pas possible que ce mec me fasse autant stressée. Désormais, il est aussi une personne qui arrive à me faire inquiéter à ce point.

— Relaxe Sorcha, on va trouver ton Roméo, s'exclame Sybella avec un air las. On doit juste le retrouver à Moscou.

— Mais Moscou est un grande ville, débile ! On va prendre des jours pour le retrouver ! cris-je en retour, laissant paraître mes émotions.

Siofra pose une main réconfortante sur mon épaule et je me calme un peu. Sybella rigole seule et attrape son téléphone quand celui-ci émet un son. Elle lève son regard brun dans ma direction.

— Un de mes collègues l'ont retrouvé dans un hôtel à Moscou, pas besoin de me remercier.

Je pousse un soupir de soulagement et me laisse tomber sur le siège.

J'en étais sûre qu'en les amenant avec moi elles me serviront à quelque chose.

— De plus, nous pouvons mettre fin avec l'histoire du Serpent, intervient Siofra. Si Natalya dit vrai alors Rosalyn doit se trouver près de chef de la Bratva.

— Mais nous pouvons pas nous approcher près d'eux. N'oublie pas que nous sommes en froid avec la Bratva, lui rappelé-je gravement. Encore, nous prenons un grand danger de venir sur le territoire ennemi.

— Oui, un grand danger, répète sèchement Sybella. Sérieusement, Sorcha, tu trouves quoi à ce bouffon ?

Je garde le silence et détourne les yeux avec un sourire vague.

Ses conneries, ses efforts pour me faire parler ou encore rire, le temps qu'il a pris pour me soigner lorsque j'étais au Mexique et la patience qu'il a pris pour me réconforter durant ces derniers jours...

Il a fait aussi d'autres choses pour moi, non seulement pour me prouver que je peux lui faire confiance mais il a fait tout cela pour prouvé qu'il m'aime telle que je suis.

Tout cela m'a rendu ivre de lui.

— Ce trouve que ce bouffon est génial. Je sais maintenant que je l'aime, annoncé-je en ancrant mes yeux dans ceux de mon amie.

Elle hausse les sourcils, surprise tandis que Siofra sautille sur place, heureuse.

— Je reviens, je vais aller gerber, annonce Sybella avant de s'éclipser.

Je sais qu'au fond d'elle, elle est contente pour moi.

Je souris et maintient la main de Siofra dans la mienne.

— Je suis tellement contente pour toi, Sorcha, m'avoue-t-elle avec un sourire. Je suis contente que cet homme te rend heureuse.

Je pince mes lèvres.

— Maintenant, on doit trouver en question cet homme.

**

Nous sommes enfin en Russie.

J'ai décidé de laisser mes amies se reposer dans notre planque et Sybella m'a donné l'adresse où Ruben peut bien se trouver.

Marcher dans les rues de Moscou peut être dangereux pour moi alors j'ai décidé de me mettre une perruque sur la tête et me couvrir de la tête aux pieds. Si un des subalternes de la Bratva me remarque, je serai morte.