♡ C H A P I T R E. 23 ♡

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Mes larmes s'intensifient en sentant Dylan tout contre moi. Il est venu.
Il est toujours là quand j'ai besoin de lui. Je l'aime d'autant plus pour ça.
Je me blottis tout contre lui, en pleurant silencieusement. Le simple fait qu'il soit à mes côtés me rassure.
Il passe sa main dans mes cheveux châtains, les faisant passer entre ses doigts. Son souffle chaud est rapide, comme si il avait couru pour me rejoindre.
Aucun de nous deux ne parle. Mais ce silence me plaît. J'ai seulement besoin de le savoir prêt de moi. J'ai besoin de savoir, qu'au moins une personne est là pour moi. La seule personne susceptible de me garder en vie, la seule ayant le pouvoir de raviver mon coeur, et des sentiments purs.
J'aurais pu m'endormir tant j'étais bien dans ses bras.
Son parfum ne m'avait jamais vraiment atteint. Mais à cet instant, il me paraît indéniable. Il est doux, suave. Enivrant.
Comme si son odeur était l'élixir pour remédier à ma tristesse, mes larmes cessent de couler. Mes sens s'embrase. Plus particulièrement mon coeur.

— Je lui ai réglé son compte, ne t'en fais pas, me chuchote-t-il, en espérant me rassurer.

Pendant un instant, j'hésite à lui poser cette question. Puis, je finis par lui demander d'une voix chevrochante :

— Est-ce que... Est-ce que ce qu'elle a dit était vrai ?

Instantanément, il s'écrit :

— Non !Aucun d'eux ne pense ça. Tu es leur amie ; elle est simplement jalouse.

Aussitôt, je secoue la tête. Il ne comprend pas.

— Non, je ne te parle pas de ça. Est-ce qu'elle disait vrai en disant que tu l'aimais elle plus que moi ?

Il rigole nerveusement, croyant à une blague. Voyant mon air sérieux, il fronce les sourcils.

— Attends, tu es sérieuse là ?Ce n'est pas à Rachel que j'ai dit je t'aime, que je sache. Ce n'est pas Rachel qui m'a brisé le coeur en me rejetant mainte et mainte fois. Ce n'est pas Rachel vers qui je suis allé quand elle pleurait. C'est vers toi !Je ne t'ai jamais abandonné. Et maintenant, tu me demandes si je la préfère elle à toi ?Dis moi que tu n'es pas sérieuse, Lily.

Je n'enlève pas l'expression sérieuse sur mon visage, même quand il se redresse, en me regardant avec une mine choquée.
Je dis dans un souffle presque lointain :

— Tu mens.

— Je te demande pardon ?

Je répète :

— Tu mens. Tu m'as abandonné il y a trois mois, et tu m'abandonneras encore.

Son visage se décompose. Je sais que je l'ai blessé, mais je n'y peux rien. Je suis beaucoup trop désemparé pour comprendre l'impact qu'ont mes mots.

— C'est faux, dit-il à voix basse. C'est faux !Je ne t'ai pas abandonné, tu m'avais demandé de partir. Tu... Je suis venu : chaques jours, puis j'ai fini par abandonner en pensant que je ne pourrai plus jamais te revoir. J'ai cru que je t'avais perdu, et je ne comprenais même pas pourquoi. Alors, ne me dis pas que je t'ai laissé alors que c'est toi qui m'as repoussé. Encore une fois.

Ses yeux bleus reflètent toute la peine qu'il éprouve à cet instant, mais surtout de la colère. Je sais qu'il est contrarié, et je le suis autant que lui.

— Tu n'aurais jamais dû partir !Tu aurais dû te battre, et au lieu de ça tu m'as laissé alors que j'avais besoin de toi. J'ai besoin de toi.

Le bleu de ses yeux est à présent brillant. Il pâlit, et se fige. Il n'est plus en colère, oh ça non, non il est simplement abattu. Je ne l'ai jamais vu autant affligé. Cela m'afflige d'autant plus.
Mon coeur me fait si mal, je souffre de le voire dans cet état. Je souffre de devoir lui dire des choses aussi blessantes. Enfaite, je souffre chaques jours. Chaques heures, chaques minutes, chaques secondes, est un enfer. Au plus profond de moi, je ne me suis jamais remis de tout ce qu'il s'est passé.
Dylan s'agenouille devant moi, et prends mon visage entre ses mains.

With himWhere stories live. Discover now