♡ C H A P I T R E. 35 ♡

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— La prochaine fois, je vous jure que je vous étripe !

— C'est devenu une habitude chez vous de vous volatiliser sans jamais donner de nouvelles ?

Alison et Sky nous regardent sévèrement, les bras croisés sur leur poitrine. Nous n'avons pas eu le temps d'ouvrir la porte qu'elles ont commencé à nous crier dessus. Scott, lui, nous regarde tour à tour avec un sourire en coin. Je crois bien qu'il est le seul à avoir compris. Pour mon plus grand bonheur, Rachel n'a pas encore pointée le bout de son nez.
Dylan n'a pas lâché sa prise sur ma main, et pourtant personne ne le remarque. Mon coeur en prend un sacré coup !

— On se calme, on est fatigué alors s'il vous plaît, réplique sèchement mon voisin.

Après que Dylan est dit ça, mes amies posent leurs petits yeux sur nos mains liées et ouvrent de grands yeux confus. Il y a de quoi, après tout ce qu'il s'est passé.

— Vous... ?

Le brun et moi nous jettons un regard espiègle sous le hurlement de Alison.

— Oh, mon dieu !Enfin !Je ne supportais plus vos disputes.

Scott qui s'est allongé nonchalamment sur le canapé, ricane.

— C'est clair, vous étiez insupportables.

Ils éclatent tous de rire en nous voyant foudroyer le garçon des yeux. Dylan et moi levons les yeux au ciel à l'unisson, et un sourire attendri naît sur mon visage.
Après s'être moqué de nous pendant plusieurs minutes, les filles et Scott décident d'aller se coucher. Non sans que nous ayons décidé qu'il était préférable que Dylan et Alison échange de chambre, car, je cite, nous avions besoin d'un peu d'intimité.
C'est comme ça que je me retrouve avec Dylan, dans la chambre, seuls avec comme seul ami le silence pesant que provoque la gêne.
Je me tortille d'un pied à l'autre, debout au milieu de la pièce, alors que lui est assis sur le bord du lit, le regard brûlant contre ma peau. Celui-ci ne m'aide réellement pas à calmer le rythme cardiaque de mon cœur. Il ne fait au contraire que s'accroître.
C'est fou comme en une soirée tout à changé !Je pensais que je ne me retrouverai plus jamais dans la même pièce que lui, et encore moins en de bons termes. Très bons termes.
La vision délicieuse de son torse parfaitement taillé par son pull gris, et de ses cheveux halés en bataille, étroitement posés sur son front, me fait l'effet d'un électrochoc. Elle me fait frémir du bas jusqu'au haut de mon corps. L'effet qu'il a sûr moi n'est pas très rassurant ; j'en viens à me demander si il voit ce qu'il me fait.
Nos regards plongés l'un dans l'autre, les mains pendantes, je sens peu à peu mes jambes flageolaient en voyant le sourire étirant ses lèvres.
C'est ce moment qu'il choisit pour tendre les bras vers moi dans un geste délicat. Il ne m'en faut ni plus ni moins pour courir me réfugier dans ses bras fermes et rassurants.
Mes mains sont enfouies dans sa petite touffe brune, et mon menton est posé sur son épaule. Quant à lui, il à le nez dans mon cou, et ses mains sont logées sur mes reins.
Cette étreinte n'a rien de brûlante, elle est juste désespérée, elle est emplit de notre besoin de l'autre, de notre désire de rester l'un contre l'autre. Cela me suffit amplement. Tout ça m'a tellement manqué ; j'avais presque oublié la sensation que ça fait de se sentir aimée de quelqu'un. C'est magique.
Je le désire, mais pas seulement pour se besoin qu'ont toutes les personnes de notre âge, je désire me sentir plus proche de lui, encore plus, je désire me sentir davantage aimée, je désire lui montrer combien je l'aime. Je sais pourtant que cela n'arrivera pas tout de suite, cela se passera quand nous serons prêts. Et pour l'instant, nous avons simplement besoin de nous retrouver.
Sans vraiment le vouloir, je resserre ma poigne sur ses cheveux.
Dylan me susurre alors à l'oreille :

— Tu m'as manqué.

Après avoir pris une grande inspiration, j'opine.

— Toi aussi.

With himWhere stories live. Discover now