With him

♡ C H A P I T R E. 51 ♡

Depuis mon adolescence, j'ai toujours aimée me plonger dans les pages d'une magnifique romance et de me perdre dans les mots tendres et sincères tels que ceux de Orgueil et préjugés, Roméo et Juliette ainsi que bien d'autres. J'adorais lire ces œuvres et pourtant, je les haïssais également. En vérité, lire ce genre d'histoire, bien que cela me procure un certain plaisir, cela me donnait également envie de mettre ma tête dans un coussin et de pleurer toutes les larmes de mon corps. Je n'arrivais pas à croire que des personnes puissent connaître un amour tel que le transcrissent certains auteurs à l'écrit. De mon point de vue, et malgré leur beauté, ces histoires n'étaient idéalisaient la réalité, car dans la réalité, tout le monde n'a pas la chance de rencontrer une personne qui vous aime pour ce que vous êtes et avec qui la conversation vous est aisée. Des gens se retrouvent seuls et finissent par si habituer en pensant qu'ils sont trop quelconques pour que quelqu'un s'intéresse à eux ; d'autres trouvent la personne et continue de l'aimer ou non. Quoi qu'il en soit, ces personnes ont le choix, elles peuvent décider de si oui ou non elles veulent passer leur vie avec cette personne.
Aujourd'hui, je suis convaincue que tout le monde peut trouver l'amour même si malheureusement, certains et certaines ne saisissent pas leur chance et passent à côté de tout le bonheur du monde. Moi, j'ai eu cette chance, j'ai rencontré Dylan, et ces histoires m'ont paru soudain moins stupides.
Voilà maintenant deux jours que nous sommes à Seattle. Après notre petite discussion sur l'avenir dans le parc, nous sommes rentrés et avons passé la soirée à regarder divers films sur Netflix ainsi qu'à se goinfrer du pop-corn acheté au supermarché du coin.
La nuit que j'ai passé tout contre lui a été fantastique et je ne saurais d'écrire l'apaisement que j'ai ressenti tout du long.
Le jour suivant, nous sommes allés jusqu'au Nord de Seattle et avons regardé un match de baseball - une activité assez étrange pour un couple anodin et pourtant fantastique pour nous deux. Puis, nous avons de nouveau passés une après-midi allongés sur l'herbe fraîche au cœur d'un parc, à parler de tout comme de rien.
À cet instant précis, nous nous préparons l'un comme l'autre à aller nous faufiler discrètement dans une soirée étudiante près d'une université grâce à un ami de Dylan qui l'a prévenu de cette petite fête.
Je suis passée m'acheter un pantalon slim rouge que j'ai accompagné par un débardeur et gilet noirs. J'ai fait un léger effort en mettant une touche de mascara et du gloss. Le brun – qui me servirait de partenaire de dance pour la soirée – a, quant à lui, décidé de porter un jean noir et une chemise bleu.
Il aurait eu beau ne mettre qu'un jogging et un vulgaire pull ; son seul regard aurait réussi à le rendre extrêmement beau et désirable. Qu'importe la tenue qu'il porte, je le trouve à tomber par terre.

— Enfin prêt ? dis-je en le voyant sortir de la cuisine avec un morceau de pizza datant d'hier soir dans la bouche.

En voyant un écoulement de sauce tomate au coin de sa lèvre, je passe mon pouce sur sa bouche comme le ferait une maman, puis je lèche la sauce dont en est imprégné mon doigt, ce qui ne ressemble plus du tout au comportement d'une maman.

— Tu comptes me convaincre d'y aller en faisant ça ? Parce que c'est vraiment mauvais de ta part, Lily.

Cela aurait pu sonner comme une reproche s'il n'avait pas les yeux plissés et ce magnifique sourire mutin aux lèvres.

— Et puis d'abord, je pensais que tu n'aimais pas les fêtes ?

— C'était avant de rencontrer Alison et Sky. C'était avant de te connaître toi, je fais en pointant mon index sur son torse, et avant d'avoir dansé dans tes bras.

Dylan entoure ma taille de ses bras et ramène mes jambes de part et d'autre de la sienne.

— Tu me flattes, je suis presque convaincu.

— Je ne sais plus comment te convaincre, alors...

Avec son sourire en coin, il sollicite mon attention de sa voix assurée et délicate, comme si il prennait soin de bien choisir chaques mots qu'il prononce.