Apparence, la traque a commencé...

Chapitre 9

- Hey! S'énerva Gabrielle, je te parle!

Mais Émie ne préférait pas lui répondre, sinon, elle s'énerverait et elle risquerait de ne plus pouvoir se contrôler...

Cependant, le tintement si particulié des jolies chaussures vernis de la jeune fille "parfaite", firent comprendre à Émie qu'elle ne s'en sortirait pas sans sortir de ses gonts.

Et alors qu'elle sentait la présence de la peste juste derrière elle, un garçon, juste au moment où les choses allaient déraper, arrêta Gabrielle devançant Allec.

- Laisse-la tranquille, bébé... Elle va finir par t'en mettre une et...

- Ne me dis pas ce qu'il faut que je fasse, toi! Lui coupa la parole Gabrielle.

Émie se retourna alors et découvrit ce garçon super sexy, les cheveux en bataille et des yeux magnifiquement noirs, il était carrément troublant! Puis elle le reconnue. En fait, elle l'avait déjà aperçu plusieurs fois dans les couloirs, ce garçon puait le narcissisme! C'était typiquement le mec qu'elle détestait! Peut-être que l'uniforme ne montrait pas des habits de marque, mais son air autain en disait long sur sa façon de penser! Émie était même étonnée qu'il ai pris sa défense!

D'un coup, Gabrielle la gifla. Sec et douloureux. Émie sortie instantanément de ses pensées, mais elle avait réagi trop tard. Allec s'était avancé devant elle pour la défendre et le garçon qui l'avait défendu tirait Gabrielle loin d'elle.

- Ne le regarde plus jamais comme ça! Lui criait-elle par-dessus l'épaule de son copain. Il est à moi!

Puis elle disparut dans un autre couloir.

Quant à Émie, elle n'avait pas bougé d'un poil depuis l'arrivée du garçon. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi Gabrielle l'avait giflée, mais ce dont elle était sûre, c'est qu'elle le lui paiera!

- Émie? Émie? Tout va bien? La voix d'Allec raisonnait autour d'elle. Émie?

Elle porta une main à sa joue et fronça les sourcils vers Allec. Sa peau la brûlait.

- Je vais la tuer! Dit-elle la mâchoire serrée.

Tout le monde la regardait stupéfait par sa phrase si tardive.

Allec n'avait même pas eu le temps de l'en empêcher, qu'Émie était déjà partie dans la trajectoire de Gabrielle, bien décidée à lui faire manger la poussière... Les poings serrés et le regard direct elle fonçait en direction de Gabrielle entourées de ses amies et de son petit ami.
Émie se remémora alors toutes les prises qu'Allec lui avait apprise. Il fallait bien que cela serve à quelque chose, non? Dans sa colère, elle n'entendait plus rien, même pas les hurlement d'Allec derrière elle, qui luttait dans la foule d'élèves, qui eux, s'étaient précipités pour voir l'affrontement.

Alors que sa rage grimpait à une allure folle, elle arriva au niveau du petit groupe, poussant la couche de pot de peinture pour arriver juste en face de Gabrielle. Et pendant que la jolie blonde relevait la tête, Émie leva sa main, prête à passer à l'acte.
Sa libération allait enfin pouvoir avoir lieu. Gabrielle arrêtera finalement de la tyrannisée. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ai une pouf dans un lycée? Elle ne le savait pas et elle ne le saura jamais. Au moins dans sa petite école public sur terre, elle avait des amis normaux qui ne se la pétaient pas sous prétexte qu'ils avaient des parents fortunés!

Émie n'allait pas tarder à la remettre à sa place quand une poigne ferme l'en empêcha. La main en l'air, elle pivota pour découvrir qui la retenait. Si cela avait été Allec, elle l'aurait sûrement tuer, mais c'était le petit copain de Gabrielle.