Chapitre 35 Luisa 1/3

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En y réfléchissant de plus près, Avo a sûrement raison concernant Fabio. J'étais trop obnubilée par son corps d'athlète, sa belle paire de fesses, ses pics à mon égard, ses maladresses et son comportement pitoyable que j'en ai oublié ses yeux.

Plus je me remémore nos conversations et plus je me rends compte que lorsque Fabio me regarde, il a l'expression qu'avait mon père envers ma mère. Il me fixe avec tant d'intensité que je perds totalement la raison en sa présence. Comment j'ai pu passer à côté de ça ?

Pourtant c'est si flagrant en y repensant. Son regard ne m'a jamais menti. A chacune de nos rencontres, il me couve d'une telle ardeur que ça en est désagréable, au point que je ne puisse plus réfléchir correctement. Ses bels iris d'un bleu océan me font systématiquement tourner la tête.

J'avais mis mes conduites absurdes sur le fait de mon attirance envers lui, mais ce qui me saute désormais aux yeux, c'est sa façon particulièrement éloquente avec laquelle il ancre ses splendides prunelles aux miennes.

J'en suis toute chamboulée !

Moi, qui ai toujours envié la relation fusionnelle qu'avait mes parents, je ne prévoyais pas un instant qu'un jour une telle personne pourrait ressentir cette forme d'amour ou ne serait-ce qu'un quart d'une telle passion à mon égard.

Et si mon voisin du dessous était réellement amoureux de moi ?

Quelle galère !

Comment être avec quelqu'un qu'on déteste et qu'on aime tout à la fois ? Cette histoire va vraiment me rendre folle !

Il faut que j'en aie le cœur net !

Je ne prends même pas le temps de me recoiffer ou même de me changer. Je descends les clés à la main frapper à sa porte.

C'est en attendant qu'il ouvre que je constate les dégâts, mon pantalon de jogging est trop large, mon sweat est taché et l'état de mes cheveux est déplorable, sans parler du maquillage qui est inexistant. De toute façon, ça ne peut pas être pire qu'hier où il m'a quasiment vu toute nue sous mon tee-shirt trempé.

Et ne dit-on pas qu'un homme amoureux se fout bien de savoir, comment on est fringuée, coiffée ou maquillée ? En tout cas, c'est mon avis, et c'est également un bon moyen de savoir si le sexe opposé nous aime pour ce que l'on est, ou bien pour les artifices.

Reste à savoir comment va réagir Fabio, qui doit se trouver derrière cette fichue porte, qui met un sacré bout de temps à s'ouvrir.

Je refrappe et c'est à ce moment là que la porte s'ouvre. Je donne nez à nez avec l'extraordinaire corps de mon crétin de voisin. Je me sens rougir et n'ose pas relever les yeux. Je baisse donc mon regard, encore une foutue erreur, car je me retrouve face à son impressionnant pénis. Que fait-il en tenue d'Adam chez lui à cette heure-ci de la journée ?

Il fait soudainement une chaleur étouffante. Ne me dites pas qu'il a allumé le chauffage ? Je vais mourir bien avant de savoir si monsieur éprouve quoique ce soit pour moi...

Mon corps tout entier est en surchauffe, et plus je fixe son attribut masculin et plus je brûle de l'intérieur. Qu'on me jette dans une piscine d'eau gelé. C'est moi, ou son sexe grossit ?

Je comprends mieux pourquoi les filles avec qui il couche en avaient pour leur plaisir. Il est carrément époustouflant !

Toute mon anatomie s'enflamme de désir à la majestueuse vue qu'il m'offre et ma gêne devient incontrôlable. Je perçois le feu me monter aux joues. Je suis persuadée que mon visage est devenu rouge pivoine, tellement la canicule qui règne autour de moi m'atteint de plein fouet.

La fièvre m'envahit et se concentre à présent au niveau de mon bas ventre. Je suis toute excitée.

Comment dans ces circonstances garder son self contrôle ?

J'ai chaud. Je brûle même ! Depuis quand traîne t-on nu comme un ver chez soi ? Il veut ma mort ?

— Vous mordez encore votre lèvre ! me sort-il de ma rêverie.

Et merde ! Comment peut-il le voir ? J'ai toujours la tête baissée. Il est stupéfiant à tous points de vues. Il parvient à détecter mes petites failles sans réellement les voir. Quelle idée aberrante j'ai eu de venir frapper à sa porte ? Et pourquoi suis-je autant surexcitée par son corps ?

— Que voulez-vous ? finit-il par me demander. Vous n'êtes pas venue ici pour vous rincez l'œil, n'est ce pas ?

Il a toujours le mot qu'il faut, c'est impressionnant !

— Non ! explosé-je. Bien sûr que non !

Je lève ma tête, peu m'importe qu'elle ressemble à une tomate bien juteuse. Il a toujours le don de toutes façons de me mettre mal à l'aise. C'est son jeu préféré.

— Alors que voulez-vous ? impose t-il une réponse en mettant en avant ses magnifiques attributs.






Publié le vendredi 19 janvier 2024

Cette première mise en bouche, vous a t-elle plu ? 

Le meilleur est à suivre. Soyez au rendez-vous ! 

Bonne journée et à demain ! 

L'appart du Troisième (nouvelle version)Where stories live. Discover now