Chapitre 46 Fabio 2/5

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Bon ! Il faut absolument que je me lève. Je dois me mettre au travail ou sinon rien ne sera prêt pour l'ouverture à neuf heures du matin. Je ne veux pas avoir les foudres de ma mère.

Pourtant, j'ai un mal de chien à poser les pieds à terre. J'ai encore l'esprit enrhumé par le coup que les deux demoiselles m'ont délibérément octroyé. J'aimerais connaître leur excuse bidon ? Pourquoi m'avoir laissé planté comme un idiot au bar ? Je n'ai rien fait qui méritait un tel châtiment. Pour une fois, je m'étais comporté comme un gentleman.

Mais cela devra attendre ! Grippé ou pas, je n'ai pas le choix, le travail doit être fait. Donc, douloureusement, je me mets debout.

La seule bonne nouvelle de cette nuit, est que la belle espagnole n'est pas restée dormir. Elle a préféré retourner à son hôtel juste après avoir explosé plusieurs fois de bonheur entre mes mains expertes. En revanche, elle n'a pas réussi à me faire oublier celle qui se trouvait dans la pièce du dessus.

Pourquoi m'obnubile t-elle à ce point ?

Je suis sous la douche, j'ai pris plus de temps qu'à mon habitude, car je n'ai pas pu m'empêcher, comme vous pouvez l'imaginer, de penser au volcan Luisa et à notre danse plus que sensuelle. Ce qui a abouti par une envie pressante. Je ne vous dévoile pas tous les détails, j'estime que vous avez compris de quelle envie il s'agissait.

Je quitte la cabine enfin soulagé, avec la serviette enroulée autour de la taille avant de me diriger vers mon dressing extrêmement bien rangé. Ces derniers jours, à défaut de dormir, j'ai pu nettoyer, astiquer, ordonner, laver tous les recoins de mon appartement. Il pourrait apparaître dans un magazine d'immobilier qu'il ne ferait pas tache.

Je m'accoude à mon meuble vasque fixant ma figure de déterré, qui ne comprend toujours pas pourquoi j'ai été abandonné lâchement au Troco. A moins, qu'il soit arrivé quelque chose à Carla et que je n'ai rien vu ? Avec sa tenue, rien n'est impossible !?

Quoi qu'il en soit, j'en saurai davantage dans quelques heures en posant la question à l'une des concernées. Carla ne mâche pas ses mots envers moi ces derniers temps, donc je pense qu'elle me dira ce qui en découle.

Habillé d'une tenue décontractée, je descends les escaliers qui me mènent à ma cuisine professionnelle. J'ouvre la porte et qui je vois complètement nue sur mon plan de travail en marbre ?

— Luisa ! Oui ! Luisa ! Oui, oui, oui ! me le répèté-je pour être sûr que je suis bien réveillé. Je ne vois qu'elle !

Son corps est sublime. Je ne sais pas si c'est la lumière de cette pièce qui le rend si scintillant ou mes yeux d'homme épris, mais ce qui est certain, c'est qu'elle est magnifique. Je n'ai jamais vu une telle merveille. Je dois vraiment être en train de rêver. Après tant de jours à somnoler, le sommeil a repris possession de mon corps. Cette fille me rend dingue ! Je scrute les courbes de son anatomie et je suis admiratif par l'abondance de beauté en un seul lieu. C'est une reine, une déesse, une divinité ! Elle est... époustouflante !

Elle me sourit. Ce qui provoque en moi un geyser. Je suis en transe, j'ai soudainement très, très chaud. Il faut absolument que je calme mes ardeurs. Mais plus facile à dire qu'à faire, je suis complètement en feu. Mes bijoux de famille ne tiennent plus dans mon caleçon.

Je suis à présent certain d'une chose, cette fille veut ma mort !

Il n'y a qu'elle pour me faire passer de l'envie de la fusiller, à celle de la caresser, en moins d'une seconde chrono.

— Respire ! Respire ! Respire crétin ! me le rabâché-je plusieurs fois dans ma tête avant de me concentrer sur Luisa, qui me fixe comme si je venais de prononcer les mots tout haut, ce qui est peut-être le cas...

L'appart du Troisième (nouvelle version)Where stories live. Discover now