BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 18 ∞ REED

REED

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📍 Rendez-vous, ce soir à 21 h 00 pour un nouveau chapitre de Reed 📍

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L'apprentie relève le regard avant de le baisser aussitôt. Enfin, une notion qu'elle est arrivée à intégrer. Tout n'est peut-être pas perdu.

— Je tiens à rendre fier mon...

Je la coupe en claquant ma badine sur le côté de sa cuisse. Elle se stoppe immédiatement. Waouh, une connaissance de plus d'acquise.

— Pas de nom de famille ou de prénom. Je ne possède pas l'identité de ton Dominant, pas plus que la tienne. C'est noté dans le contrat. Je vais finir par croire que tu l'as signé ans lire. 

— Je l'ai lu. Excusez-moi, Monsieur. 

— Vous êtes ici de façon anonyme, ne l'oublie plus ou je devrai sévir ! C'est compris soumise ?

Ma badine, cette fois-ci, cingle son dos. Elle trace vite et bien. 

Merveilleux.

— Oui, Monsieur. 

— Alors, trouve-lui autre chose que « Chéri » ou « Sugar Daddy ».

Vu l'âge de ces nanas et celui de nos clients, nous avons souvent à faire à ce genre de relation. Ils se présentent comme des mentors, des mécènes et bienfaiteurs. Ces hommes blindés de fric payent leurs études, leurs appartements, leurs garde-robes. Ils les couvrent de bijoux, les sortent dans des lieux magnifiques. Mais en contrepartie, ils attendent de prendre leur pied au plumard. Et grâce au Seven, ils peuvent même avoir une belle pouliche sachant faire autre chose que ce que bobonne peut leur proposer à la maison.

— Très bien, Monsieur. Alors, réfléchit-elle encore un peu. Heu... Popol.

Je regarde les caméras se trouvant dans la pièce pour voir s'il n'y en a pas une nouvelle. Ce n'est pas possible, c'est une blague. Colton a décidé de me faire perdre mon self-control avec cette nana ?

Pourtant à bien y réfléchir, il ne mettrait pas en péril un si juteux contrat au risque de ternir la réputation de notre boîte, juste pour une blague.

— Popol ?

— Oui, Monsieur. C'est ainsi qu'il veut que j'appelle son...

— Son ? Quoi ?

Putain ! Même ça, elle n'arrive pas à le prononcer. Je vais me faire un malin plaisir de la mettre mal à l'aise.

— Bite ? Manche ? Queue ? Sexe ? Pénis ? Verge ? Zizi ? Tu as le choix ! Et encore, j'ai fait soft, alors ?

— Son bourdin... Monsieur.

Ok, on progresse, même si je trouve ce terme d'un autre temps, après tout ce n'est pas de ma virilité, dont on parle.

— Donc... Popol.

Putain, ça va être dur.

Enfin, tout est relatif, car dans mon caleçon, c'est morne plaine.

Allez, concentre-toi, mec. Dans moins d'une heure, Popol sera là et il va vouloir profiter des progrès de sa « future, mais encore très lointaine » soumise.

— Quand tu penses au plaisir que tu tiens à lui donner qu'est-ce qu'il te vient en premier ?

— Le sucer ! Monsieur.

— Très bien, alors on va se focaliser sur cette première acquisition. Montre-moi comment tu t'y prendrais et je corrigerai chacune de tes lacunes.

— Bien, Monsieur.