BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 89 ∞ REED

REED

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Je dois le faire pour elle...

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Alors que l'on se rend à la salle de bains, comme elle me l'a demandé. Tina, en bonne maman qu'elle est, s'enquiert du bien-être de sa fille. Je la dépose au sol et la laisse le temps de récupérer une serviette. Elle remonte le plaid sur le petit corps de Poppy comme elle l'a fait quand nous sommes descendus de la chambre de jeux.

Et je reste là, mon épaule appuyée contre le chambranle de la paroi vitrée de la salle d'eau, voleur de ces images d'une maman et de son enfant. D'un bonheur qui aurait pu être le mien si seulement...

Je dois redevenir maître de mon destin.

Pour Tina, pour Poppy, mais aussi pour moi...

Je dois parler à Lauren et Elliot. La situation ne peut pas continuer ainsi. Tina me l'a bien fait comprendre, elle n'acceptera pas cette place de deuxième. De femme de l'ombre. Et je ne peux pas lui en vouloir.

Le ménage dans ma vie s'impose si j'espère en faire ce dont j'ai toujours rêvé. Ma famille se trouve devant moi, je dois tout mettre en place pour la faire exister au grand jour.

Fort de ces nouvelles résolutions, je dépose la serviette sur les épaules de Tina. Je ne veux pas qu'elle prenne froid. Même si ce que je vais lui faire sous la douche va vite la réchauffer.

— La Crevette dort bien.

— Oui, regarde comme elle est belle.

Tina se relève et colle son dos à mon torse. Mes bras encerclent instantanément sa taille, sa tête se pose contre mon épaule tandis que mon nez vient se glisser dans ses mèches humides. Nous accordant une complicité tendre qui scelle mes nouvelles résolutions.

Mon baiser dans son cou la fait frissonner. Puis sourire. Tina inclibe sa tête et me l'offre sans restriction. Aucune. Pas plus que l'accès à ses lèvres. À cette bouche entrouverte qui m'aspire. Me chavire. Son baiser touche mon âme, la capture et la fait prisonnière.

— On va la prendre, cette douche ?

— Tes désirs sont des ordres, ma Libellule.

Toujours enlacés, nous nous déplaçons en s'embrassant en même temps que nos mains s'activent sur les fringues de l'autre. Tina a retiré mon jean, moi, je lui enlève sa chemise. Il ne lui reste que son string et il ne résiste pas à mes dents qui le lui arrachent.

— Tu es vraiment fou.

Son rire me rassure, emporté par la fougue et la volupté de nos baisers, je n'ai pas réfléchi aux conséquences de cet acte. Heureusement, Tina l'a pris avec humour. Par contre, elle hésite face à mon caleçon. Ses mains posées sur l'élastique, elle marque un temps d'arrêt.

— Tu n'es pas obligée de me l'enlever. Laisse-moi m'occuper de toi.

L'eau de la douche nous recouvre. Chaude. Elle a cet effet apaisant, quasi instantané. Je me recule d'un pas pour regarder le magnifique corps de Tina. Et pour ne pas la gêner, j'attrape un flacon de gel douche.

— Tu veux bien que je te lave ?

— Oui.

Elle tend la paume de sa main vers moi pour que j'y dépose un peu de liquide.

— Ne te sens pas obligée d'en faire autant.

— J'en ai envie.

La lèvre de Tina se retrouve prisonnière de ses dents alors qu'elle regarde l'eau couler sur mon corps. Mon caleçon, toujours en place, est trempé et ne cache en rien mon érection. Je vois Tina bloquer sur mon chibre et je tente de la rassurer.