BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 19 ∞ REED

REED

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📍 On se retrouve samedi à 11 h 00 pour un nouveau chapitre de Reed 📍

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Je sors de la pièce après m'être rhabillé. Putain, j'ai la bite en feu. J'ai une trique d'enfer rien qu'en fantasmant sur la bouche de Tina en train de me sucer. Mais pas question que je me soulage tout seul comme un con dans les chiottes du Seven.

Je pourrais me rendre chez Lauren ?

Ma fiancée ne refusera pas de s'occuper de moi si j'accepte de passer la nuit avec elle. Mais je n'en ai pas envie et puis ça ne fait pas partie de notre accord. Je ne dois pas me pointer chez elle sans avoir prévenu et c'est pareil pour elle.

Et si je rendais visite à Tina ?

Elle est seule ce soir, vu que Colton est au Seven. Oublie cette idée à la con. On bosse ensemble. Elle ne me voit plus en tant que Reed, mais juste comme son Boss et rien d'autre pour le moment.

Alors, fais preuve de patience, mec. Plus c'est long, plus...

Colton s'avance vers moi et me tapote l'épaule :

— Bien joué, mec. Tu as assuré avec cette débutante.

— Tu en doutais ?

— Pas le moins du monde !

— C'est pour ça que tu m'as mis des bâtons dans les roues ?

— Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles !

Mon meilleur ami me tend un verre de whisky que je descends d'une traite, alors qu'il n'arrive plus à retenir son fou rire. Il est secoué de spasmes et ne s'en cache même plus.

Putain, si je n'étais pas déjà sur la chaise électrique avec le retour de Tina dans ma vie, je lui aurais fait ravaler son sourire de playboy.

— Prends-moi pour un con ! C'était trop gros comme blague, même un aveugle aurait vu que c'était un canular.

— Reconnais que c'était la candidate rêvée ! Elle est tellement conne qu'elle n'a pas capté que ma suggestion allait afficher à quel point, elle est limitée.

— « Bourdin » ! Fallait y penser, mais là, j'ai su à coup sûr que c'était toi, qui lui avais soufflé ses réponses. Tu as fait ça pendant les deux séances que tu lui as prodiguées en mon absence ?

— Ouep ! Et puis, ça nous prouve qu'elle apprend tout ce qu'on lui dit. Allez ! Viens, mec ! Coraly t'attend dans la chambre violette. Tu l'as bien mérité !

Je ne peux retenir mon sourire en entendant le nom de la pièce.

Décidément, ce morveux ne sait pas s'arrêter quand il a envie de jouer au con ! Je lui balance mon poing dans l'épaule et c'est en se marrant qu'il m'indique :

— Coraly s'est préparée au cas où tu aurais besoin d'elle. Alors, autant en profiter. Comme au bon vieux temps, ma couille ?

— Putain ! Je déteste cette expression. C'est bon, nous n'avons plus quinze berges.

— Alors, profitons-en du con ! Ça va te détendre et résoudre l'énorme bosse qui déforme ton falzar ! J'aimerais bien savoir qui a pu te mettre dans un état, car c'est sûr que ce n'est pas « Violette » !

Je lui balance une tape derrière la tête sans lui répondre. Pour lui dire quoi de toute façon ? Que la trique, que je me paye, est le résultat de mon fantasme dans lequel sa sœur me fait une fellation ? S'il savait, mon meilleur ami m'attacherait à la croix de Saint-André et me laisserait pourrir dessus.