18+ 💖 Romance 🔞 Slowburn 💥 Enemiestolovers 🎭 Age Gap ✨ Second Chance 🎭 Workplace 💥 Secrets and Lies 🎭 Vengeance
∞ Tina Bodrick ne pensait jamais revoir le meilleur ami de son frère et encore moins qu'il devienne son BOSS. Reed Miller, le pat...
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⚠ NDA : LE CHAPITRE DE MARDI SERA POSTER A 13 H 00 SUITE A LA MAINTEANCE DE WATTPAD ⚠
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REED & TINA
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Qu'est-ce que je fous ici ?
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REED
Le réveil est douloureux. Ankylosé, serait plus précis. J'ai l'impression que chacun de mes membres pèse une tonne, alors que je tente de porter la main à ma bouche. Ma cavité est sèche, pâteuse, j'ai du mal à déglutir, tant ma langue est chargée. J'ai soif. Très soif.
J'essaye d'ouvrir les yeux. Mes paupières pèsent une tonne et, malgré mes efforts répétés, j'échoue à chaque tentative.
— Ne force pas.
Je connais cette voix. C'est celle de Colton, mon meilleur ami. Son ton a l'air soucieux. Fatigué. Que lui arrive-t-il ? Même pas une blague ? Ou un foutage de gueule face à mon incapacité à me mouvoir.
— Soif...
— Essaye d'abord de te réveiller. Tu peux bouger ta main ?
Je sens ses doigts sur les miens, il me les serre et je tente d'en faire autant. Je me focalise sur ce mouvement et après une concentration extrême, j'arrive à les lui comprimer.
— Super, Reed !
Tu parles d'un exploit.
— Essaye d'ouvrir les yeux, maintenant.
Je puise dans mes forces pour tenter de soulever cette lourde couverture, qui me maintient dans l'obscurité. Soudain, l'image de Tina et Poppy s'impose. Elles sont belles, les deux femmes de ma vie.
— Je peux savoir ce qui te fait sourire aux anges ?
— Tina...
Le silence me répond et je me demande bien ce qu'il lui arrive. Je dois comprendre pourquoi mon pote a la tête dans le seau. Il a peut-être besoin de moi, alors que je fais ma Princesse en n'arrivant pas à sortir de cette forteresse de coton. J'inspire pour m'aider à forcer mes deux fenêtres sur le monde de s'ouvrir. J'espère au moins que cette gueule de bois en valait la peine.
Une forte odeur de désinfectant m'asticote le nez de façon désagréable. Il me démange comme si l'on s'amusait à me le chatouiller avec une plume.
Une tension sous mon crâne me pousse à grimacer. Aussitôt, mon beau-frère s'inquiète :
