#BOSS | 29 ∞ REED

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REED

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📍 Bonne lecture et à mercredi pour les deux chapitres de Tina 📍

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Tina se dirige vers ma porte, qu'elle ouvre dans la foulée au moment où mon rendez-vous arrive. Je ne pensais pas qu'elle accepterait aussi facilement.

Qu'est-ce qu'elle mijote ?

Pour le moment, je range cette discussion dans un coin de ma tête. Du moins, j'essaye.

— Monsieur Blund. Entrez. Asseyez-vous, je vous en prie.

Mon regard dévie vers l'écran de contrôle quand je perçois sa silhouette passée devant la caméra. Tina se rend vers la salle de repos d'un pas décidé. Ok, elle a l'air furax. J'appuie sur un bouton. Ce qui me permet de changer d'angle sur un autre écran. J'ai besoin de voir comment elle encaisse la nouvelle. Elle s'allume une cigarette et boit son café tout en pianotant frénétiquement sur son téléphone personnel.

C'est confirmé, Tina est furax.

Avec qui échange-t-elle ? Elle parle forcément de ma proposition, vu son état fébrile et la vitesse à laquelle elle tape ses messages. Un vrai ping-pong avec son interlocuteur.

Serait-ce avec le père de Poppy ? Doit-elle lui rendre des comptes ? L'informer des futurs déplacements de la petite ?

Merde ! Je n'avais pas pensé à cette éventualité.

Forcément...

Tu es bien trop focalisé sur ton hypothétique paternité.

J'arrête l'écran, car je crois que je vais devenir dingue à essayer de décrypter ses gestes, ses mimiques. Je dois me concentrer sur le travail. Sur ce dossier, que je dois négocier au plus près afin de satisfaire les idées de Colton.

L'homme en face de moi n'est pas très enclin à accéder à ma demande. Alors je passe à la vitesse supérieure.

— Monsieur, Blund, nous sommes en affaires depuis plus de trois ans si les dates notées sur votre dossier sont bonnes.

— En effet, j'ai été dans vos premiers fournisseurs pour le continent asiatique.

— Avez-vous rencontré des soucis de paiement ou même des retards dans les traites à régler ?

— Jamais, Monsieur Miller.

— Heureux de vous l'entendre dire. Vous voulez donc que notre collaboration continue, je suppose.

— Bien sûr. Loin de moi l'idée de cesser notre activité auprès de RM import-export.

— Je suis ravi de voir que nous sommes d'accord. Donc, dès la prochaine livraison, vous accueillerez aussi les caisses venant de cette société.

Je glisse une feuille dans sa direction. Lui laisse quelques secondes pour découvrir le nom et la replace dans le dossier.

— Si ça peut vous contenter et nous permettre de continuer notre coopération, je veux bien accéder à votre demande.

Nous validons notre nouvel accord par une poignée de main virile et franche qui le fait grimacer. Les mains molles et sans énergie, très peu pour moi.

— Je vous fais parvenir les nouveaux termes du contrat au plus vite. Je vais demander à mon assistante de s'occuper de vous en priorité.

— C'est une nouvelle, non ?

— En effet, Mademoiselle Bodrick a rejoint RM import-export depuis peu, mais vous n'aurez rien à dire sur la qualité de son travail.

— Si elle bosse aussi bien qu'elle est gaulée, vous ne devez pas vous ennuyer.

BAD BOY or BOSS | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant