BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 74 ∞ TINA & REED

TINA & REED

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Je voulais juste passer une bonne soirée...

∞ ∞∞ ∞

∞ TINA ∞

Ce n'est pas possible !

J'ai beau me répéter cette phrase en boucle, ça ne change pas la réalité de la situation.

Il m'a retrouvé...

Je me pince au sang, je grimace de douleur, car, malheureusement, je ne suis pas en train de rêver. Mon plus gros cauchemar revient dans ma vie. Alors que j'ai tout fait pour le virer.

Dianea a vite capté que ça n'allait pas. Reed aussi, mais lui, il ne connaît pas la cause de ma terreur. Seule, ma meilleure amie est au courant et a compris ce qui vient de se passer. Son bras entoure mes épaules et, malgré son soutien, je sens mes jambes flageoler de plus en plus.

— Retournons nous asseoir, tu ne tiens plus debout, me conseille ma meilleure amie.

— Je ne peux pas. Laisse-moi deux minutes. Je dois me reprendre sinon je vais alerter Colton. Et il n'est pas question que je le lui apprenne ainsi.

— Ressaisis-toi vite. Reed approche.

— Fais chier !

Je ferme les yeux. Serre mes doigts sur la rambarde et j'essaye de contrôler ma respiration.

Allez, ma vieille, tu peux le faire. Concentre-toi.

— Ça va, Tina ?

Est-ce que j'ai la tête d'une nana qui se porte comme un charme ? Non, ça ne va pas. Elle est complètement conne, cette question...

— J'ai dû manger un truc qui n'est pas passé. J'ai envie de vomir.

Pourvu qu'il gobe mon mensonge. Je sais que ce mot devrait le tenir éloigné de moi. Si je me souviens bien, il a toujours eu ça en horreur.

— Viens t'asseoir.

Reed pénètre mon espace. Court-circuite la place de Dianea pour pouvoir crocheter ma taille. De son autre bras, en appui sur le mien, il me guide vers la première table qui se trouve disponible. Un peu à l'écart de nos amis.

— Va lui chercher un verre d'eau.

— Je ne suis pas ton...

— S'il te plaît... Dianea. C'est mieux, là ! ?

Reed s'agenouille face à moi. Il pose sa main sur ma cuisse pour attirer mon attention. Je relève mon regard sur ses iris inquiets.

— Maintenant que nous sommes que tous les deux. Dis-moi la vérité.

— Je suis malade, Reed. D'ailleurs, tu devrais reculer avant que je ne gerbe et rebaptise ta chemise.

— J'ai vu que tu fixais un homme. C'est lui qui t'a appelé ?

Mais quel emmerdeur !

Reed ne pouvait pas faire comme les autres ? Discuter, boire un verre et s'en foutre de ce qu'il se passe dans ma vie. Non, il a fallu qu'il me surveille. Qu'il tente de décrypter ce qui m'arrive.

Voyant que je garde le silence, Reed se redresse et s'éloigne un peu pour attraper une chaise. Je me dépêche d'ouvrir le message que je viens de recevoir sur mon téléphone. Et je ne sais pas comment mon portable ne termine pas au sol.