BAD BOY or BOSS | Terminée

#ASSISTANTE - 58

TINA

∞ ∞∞ ∞

📍 Bonne lecture de ce long chapitre et à ce soir 21h pour la suite... 📍

∞ ∞∞ ∞

La fin de semaine est passée assez vite et sans trop de heurts. Reed et moi essayons de moins nous tirer dans les pattes. Ce qui n'est pas chose aisée au vu de nos deux caractères.

Mais il y a du mieux et c'est l'essentiel.

Ce soir, je termine plus tôt pour pouvoir récupérer Dianea à l'aéroport. Il me tarde qu'elle arrive cette fofolle qui embellit ma vie et celle de Poppy. Je lui ai fait part du programme de ce week-end et notamment de notre soirée au Seven.

Pour le moment, je n'ai pas trouvé le temps de demander des explications à Reed. Ainsi que sur son acharnement à ne pas vouloir que l'on se rende dans cette dernière boîte ouverte par Colton, il y a de ça deux ans. Décidément...

Alors, n'en pouvant plus de ne pas avoir d'information ni de la part de Reed ni de mon frère, je suis allée les collecter sur internet. Et entre la description alléchante faite sur le site du Seven, les photos suggestives pour donner envie et les avis des personnes ayant passé une ou plusieurs soirées là-bas. Je sais à quoi m'en tenir...

Enfin, je pense.

Ce qui m'intrigue, c'est pourquoi Reed flippe autant à l'idée que je me rende dans cette boîte. Ok ! Le concept est plutôt original, spécial, serait plus approprié. Mais de là à m'en tenir éloigné, il y a un truc qui cloche. De plus, le Seven fait régulièrement le buzz et j'ai pu trouver quelques articles et recommandations réalisés par des influenceurs sur Instagram ou Facebook qui montrent bien l'ambiance de cette boîte de nuit.

Je range mes affaires, ferme l'ordinateur et replace les dossiers dans l'armoire que je verrouille. Il ne me reste plus qu'à éteindre ma lampe et je pourrais partir. Je mets un pied dans le couloir quand je vois la porte du bureau de mon Boss qui s'ouvre.

Et merde !

— Mademoiselle Bodrick !

— Oui, Monsieur Miller.

— J'ai besoin de vous.

— Maintenant ?

— Demain, nous sommes fermés. Alors oui, maintenant.

— Je ne peux pas.

Reed regarde sa montre et son sourcil se soulève, creusant d'autant plus la cicatrice qu'il orne son arcade gauche.

— Il reste plus d'une heure avant la fin de votre journée.

— Je vous ai fait parvenir un mail pour vous dire que je devais partir plus tôt ce soir.

— Je n'ai rien vu de tel !

Il me fait signe de le suivre dans son bureau et referme la porte derrière nous. Ni une ni deux, je sors ma tablette et lui montre ma boîte mail et les envois que j'ai effectués vers la sienne. Je passe les différents messages et je ne trouve pas celui mentionnant mon départ anticipé.

Reed s'approche de moi et me nargue :

— Regarde dans tes brouillons peut-être.

Son ton un brin moqueur me fait encore plus chier, car s'il a raison, je n'ai pas fini de me l'entendre dire.

Le chiffre un devant l'onglet sur lequel je clique juste pour avoir la confirmation que j'ai bel et bien oublié de l'envoyer est en train de me narguer. Je me maudis au moins sur cinq générations. Et je n'ai qu'une envie, celle de lui faire bouffer ma tablette pour qu'il arrête de sourire comme un con.