The end of the f*cking battle

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- Sa Majesté ?

- Que veux-tu ? Me réprimander une nouvelle fois ?

- Je ne me permettrais pas, Sire.

- Ne me fais pas rire, imbécile ! Mon abdomen me fait encore bien mal... Hé hé !

- Si vous restiez tranquille mon Seigneur, la douleur disparaitrait pour de bon, et vous seriez déjà guéri !

Zalgo soupira longuement, se laissant choir sur un boudoir de sa chambre. Il contempla la pièce d'un air las, puis rapporta son attention sur son interlocuteur qui était resté immobile sur le pas de la porte, attendant la permission pour entrer. Il ne s'avança que lorsque Zalgo lui fit un signe de la main, lui indiquant qu'il pouvait le rejoindre, et bien plus encore, s'assoir à ses côtés.

- On est tracassé ?

- Je viens de perdre ma femme, abruti.

- Laisse-moi rire ! Tu viens de perdre la sixième, en un an ! Tu es toujours dans l'excès Zagi' !

L'Empereur asséna un coup de coude dans les côtes du garçon près de lui, tandis que ce dernier le lui rendit dans le ventre, le faisant se tordre de douleur.

- Salopard ! Je te ferai tuer !

- Comment ?! Tu n'oserais pas tout de même ?

- Sans hésitation, Charly. D'une part pour m'avoir surnommé ainsi et d'une autre pour t'en être pris à mon ventre endolori ! Je ne te le pardonnerai jamais, tu entends !

- Quel enfant capricieux es-tu ! Tu es bien sûr d'avoir plus de cent ans ?

- Peu importe ma mentalité ! Je suis ton ainé, ton Empereur, ta seule raison de vivre, Charly ! Tu me dois tout le respect du monde !

- Hum... Sans moi, tu serais déjà mort ! Ton ventre se serait totalement vidé de ses entrailles, et tu cracherais du sang ! Respecte donc ton docteur personnel !

- Te respecter ? Tu t'es absenté plus d'un mois ! Et puis, si tu étais un bon médecin, comme ton cher père, tu saurais que je ne meurs pas sous les coups d'un simple poignard. Non, non !

Le prénommé Charly laissa échapper un gloussement d'entre ses lèvres qu'il tenta de camoufler par un faible toussotement. Zalgo, qui paraissait agacé par l'attitude de son ami, quitta le boudoir et vint se planter devant lui, les poings sur les hanches.

- Tu es offensant !

Malheureusement pour lui, les gloussements de Charly ne cessèrent de s'intensifier face à l'Empereur qui affichait un air contrarié sur son visage cendré.

- Et cesse de rire ! Tu me donnes mal à la tête !

- Tu n'as pas mal lorsqu'il s'agit de me contredire, Zagi' !

- Et puis'

Les mots de Zalgo restèrent en suspens lorsqu'il aperçut Charly se lever brusquement du divan pour venir lui tenir tête. À son tour, il posa ses mains sur ses hanches et toisa Zalgo d'un air de défi, son regard cuivré le sondant de haut en bas.

- « Et puis » quoi, Zagi' ?

- Et puis, arrête avec ce surnom débile ! Tu es toujours aussi puéril, ma parole !

- Hé hé hé ! Parle pour toi, Mister ! Moi je ne joue pas avec les femmes !

- C'est normal, Charly. C'est normal... Tu n'aimes pas les f'

- Ok ! OK ! Ferme-là !

Zalgo rit à son tour, se réjouissant de l'embarras qu'il venait de créer chez son ami. Ce dernier lui adressa un regard dédaigneux puis tourna les talons, s'apprêtant à quitter la pièce.

Il était un automne... [Creepypastas]Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum