[PNL] - Autre Monde

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« C'toujours la routine, trop d'sentiments m'abîment, 'blèmes durs à résoudre. »

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Corendon City Hotel, Amsterdam - 08h10

Il faisait encore nuit pour le moment, le soleil se levait à peine et j'avais l'impression que nous étions encore la veille. La fumée de mon chocolat chaud me parvenait au visage, je soufflais par dessus ma tasse avant de le consommer entièrement. Tout le reste de la famille était déjà là pour le déjeuner, nous avions tous dû nous lever à la même heure comme on avait prévu de passer la journée ensemble. On avait d'abord pensé à aller visiter les alentours puis on avait ensuite pensé à aller se divertir dans un parc d'attraction, notamment pour les enfants qui risqueraient de s'ennuyer si l'on aurait choisi la première option. Seul deux de mes cousins du côté de ma mère avaient des enfants, l'un avait deux garçons et le second avait une petite fille et un garçon. Du côté de mon père il n'y avait qu'une fille âgée tout juste de neuf ans, on pouvait dire qu'elle n'avait pas beaucoup d'écart avec mon fils. Je grimaçais légèrement après avoir ressenti ma migraine qui refaisait surface, en même temps c'était bien fait pour moi, je m'étais couché à une heure tardive alors que je savais que je devrais me lever tôt le lendemain matin. Mais je ne regrettais en aucun cas ma nuit d'hier, j'en assumais entièrement les conséquences. Et je sais que ma mère voyait ma relation comme un mauvais choix, mais je ne lui demandais pas son avis. Tout comme Teresa, elle appréhendait qu'il y ait une autre infidélité sauf que ça n'arriverait plus. Il fallait juste qu'elles s'y fassent à l'idée.

— T'es pas venue nous voir hier soir, on t'avais attendu. M'énonça Mía, l'aînée de ma cousine Valéria.

— Sí..désolé, je me sentais pas très bien et je me suis directement mise au lit. Trouvais-je comme excuse.

J'avais senti les yeux moqueurs de mon fils se poser quelques instants sur mon visage qu'il avait très vite fini par remballer, voulant éviter de se faire cramer.

— Quand on parle du loup..M'interpellait Gabriella, une des nièces de mon père, pour me dire que le corse venait de faire son entrée. T'aurais dû lui dire de venir à notre table.

Je ne préférais pas le faire, dans le cas contraire, tout le monde l'aurait bombardé de questions. Tarik préférait la tranquillité et il détestait que l'on se mêle de sa vie personnelle, donc de sa vie intime.

— Impossible, il aurait trop de journalistes sur le dos. Fis-je allusion aux membres de ma famille.

— Mais il en a déjà une, elle est numéro une sur la liste. Pointait-elle ma mère de la tête alors que celle-ci était concentrée sur son téléphone.