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« Cette porte à autant de vécu que baba »————

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« Cette porte à autant de vécu que baba »
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Tarik




16h54


J'étais allé à mon ancien appart familial avant d'aller au studio. Je m'étais adossé au mur d'à côté de la porte numéro douze, cette fameuse porte rouge qui souffrait autant que mon père, cette porte que les flics adoraient, une fois par semaine ils tapaient leurs poings contre cette magnifique porte en criant et insultant mon père. Ces chiens nous courraient après depuis que Nabil et moi étions petits, ils rôdaient devant notre immeuble et en grandissant rien n'avait changé. Du temps où je tenais les murs la bac faisait sa ronde jours et nuits, pour mon reuf et moi ça changeait rien à nos affaires tant qu'on restait discret c'était bon pour nous. Je vous cache pas que pendant certaines périodes fallait décaler ou annuler nos livraisons quand les flics restaient un peu trop sur le trottoir d'en face. Pendant longtemps j'ai vendu de la merde et aujourd'hui je m'arrête toujours pas j'en vend plus beaucoup mais ça m'arrive, je bosse également pour Juan un bandit placé sur plusieurs affaires. Ça fait un moment que j'essaye de me débarrasser de ses conneries mais elles finissent toujours par me rattraper, mon passé me collait au derch et il continuerait d'harceler mon âme jusqu'à mon dernier souffle.

Nabil - Des nouvelles de ta meuf ?

J'avais tenté d'envoyer deux messages à ma brune dans la soirée d'hier mais elle me foutait des vents. Avec le caractère de merde que j'avais je montais vite en besogne quand je voyais qu'en une heure elle n'avait toujours pas répondu, je m'imaginais toute une histoire. Peut-être qu'elle dormait où qu'elle était sorti, si oui avec qui, est-ce que y'avait des hommes avec elle. J'avais bien vu ses collègues quand je l'avais accompagné à la gare et leurs gueules me plaisaient ap sauf un en qui je savais qu'il tenterait rien. Je lui avais confié de la surveiller pour oim comme je restais sur Paname.

- Nan.

Samy- Boude pas elle va te répondre.

Nader - Ou pas.

- Fermez vos grandes gueules.

Ils me chauffaient le veaucer à faire des blagues et des sous-entendu sur la vénézuélienne. J'aimais pas qu'on parle d'elle même si c'était en bien, je me considérais comme le seul à pouvoir le faire. Pour l'instant je fermais ma gueule en remarquant quelques bougs ou des connaissances la tema quand je l'attendais à mon balcon d'appartement, je la surveillais toujours quand j'savais qu'elle devait passer chez oim.
J'attendais le bon moment pour faire le procès de chacun de ces chiens, ma brune fallait pas l'approcher même regarder c'était trop je considérais que tu l'as touchait rien que quand tu posais les yeux sur elle.

[PNL] - Autre Monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant