[PNL] - Autre Monde

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« Y'a certaines choses qui s'partagent pas »
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Lucia

19h31

Je parfumais mon corps une dernière fois avec mon parfum de la marque Kenzo, acheté fraîchement quelques mois auparavant. Parmi mon dressing j'avais choisi de mettre un haut noir à dentelle, légèrement décolleté mais sans  être vulgaire accompagné d'un tailleur de couleur rouge ainsi qu'une paire d'escarpins noirs et d'une petite pochette noire et dorés. En terme de maquillage, seul mon teint et mes lèvres étaient maquillées, j'avais jeté mon dévolu sur un rouge à lèvre plutôt foncé par rapport à ma veste et mon pantalon. Je m'observais une dixième fois devant le miroir de ma salle de bain avant de quitter la pièce pour le salon, attrapant mon trousseau de clés ainsi que mon sac à main. Je sortais de l'appartement puis le fermais à double tours, je marchais dans le couloir de mon palier me dirigeant vers la porte des escaliers. Je descendais rapidement les marches sachant pertinemment que Mowgli m'attendait de pied ferme en bas. Arrivant à l'intérieur du hall du bâtiment, je talonnais des pieds le long de l'entrée retrouvant monsieur Macha assis sur une chaise en plastique sous le froid d'hiver.

Macha - Bon rencard.

- Ce n'est pas un rencard.

Macha - Si tu le dit.

Je montais dans la voiture noire, m'attachant sans perdre de temps, le véhicule démarrait tranquillement.

Tarik - Dévisage.T'sais plus dire bonjour ?

Je remarquais que ses cheveux étaient relevés en une queue de cheval, il portait une belle paire de lunette sûrement issu d'une marque de luxe. Il avait des petites cernes en dessous des yeux, apparemment il ne dormait pas beaucoup la nuit.

- Et toi ?

Tarik - J'veux même pas m'embrouille avec toi.

Il tenait son volant d'une seule main pendant que sa main opposée sortait un mégot de cigarette d'une des poches de sa veste. Le voir fumer m'en donnait envie mais je me remontait le moral à me dire que j'avais un paquet entier dans ma pochette et qu'il m'attendait gentiment.

Tarik - Il va mieux ton gamin ?

Je me tournais vers lui ne comprenant pas ce qu'il voulait dire par « mieux ».

Tarik - Tu penses à lui quand tu te nique les poumons ?

Sa grosse voix et ses regards froids me mettait mal à l'aise.
Une chose était sûr..sois mon fils s'était confié à lui sur ma santé sois mon frère lui avait raconté mon addiction au tabac.