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« J'rêve d'effacer tes cicatrices »————

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« J'rêve d'effacer tes cicatrices »
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Lucia



Étant toujours en arrêt maladie je profitais de ma journée pour ranger l'appartement commençant par la chambre de mon fils qui était sorti avec ma mère voir un film pour enfants au cinéma. La chambre débordaient de peluches sur son lit mais également dans un coin de la pièce près de la fenêtre, je ramassais quelques affaires certainement tombé pendant qu'il jouait, en faisant du rangement je tombais sur l'une des peluches que Lounis avait reçu à sa naissance, c'était un renard prénommé Yuki, son cou était vêtu d'un morceau de tissu imprégné de mon parfum que je rediffusais chaque fois que sa peluche avait été mise à la machine. Mon odeur permettait à Lounis de se rassurer en cas de cauchemars quand il dormait chez ses grands-parents ou bien chez mon frère ou ma sœur, depuis bébé je l'avais habitué à ce genre de système qu'il avait adopté sur chaque autres doudous qu'il embarquait avec lui. Lorsqu'il devait passer la nuit hors de l'appartement il prenait obligatoirement Yuki avec lui sinon il n'allais pas dormir de la nuit, il disait que c'était grâce à lui qu'il pouvait s'endormir chaque nuit. Il me rappelait moi à son âge, étant petite j'avais un lapin que j'emmenais partout où j'allais, je saoulais mon frère et ma mère pour l'emporter avec moi. Un jour nous devions partir en vacances au Vénézuéla voir de la famille, notre avion à Charles de Gaulle était prévu pour midi, tout se passait très bien jusqu'au moment de monter dans l'avion lorsque je me rendis compte que j'avais oublié mon doudou dans ma chambre précisément allongé au pied de mon lit. J'avais créer un réel carnage dans l'avion je voulais absolument rentrer à la maison retourner chercher mon doudou mais c'était impossible de faire machine arrière. Donc pendant deux semaines de vacances je ne dormais pas bien, je boudais dans mon coin ne répondant à personne, à quel point une peluche pouvait nous rendre d'une humeur massacrante.

Je terminais mon rangement dans la pièce puis m'attaquais à ma propre chambre que j'avais légèrement négligé ces derniers temps, je commençais par mes vêtements ainsi que certaines photos du petit posé minutieusement sur ma table de chevet. Depuis que je savais que le procès se passerait la veille du réveillon de Noël, je stressais beaucoup trop m'attendant au pire, je sentais que j'allais perdre la partie et c'est donc pour ça que je regardais des photographies de mon champion afin de me remémorer tous les bons moments passés avec lui. Cette année allait être différente des autres je le sentais, l'arrivée de Zayd était sûrement liée à son fils mais il n'y avait pas que ça je le connaissais bien, dans le passé c'était un vrai petit connard alors ça ne m'étonnait pas qu'il le soit toujours. Qu'est-ce que je raconte ? C'EST un connard, la fatigue me montait à la tête. Recouche-toi si c'est pour dire des conneries. La petite voix je ne t'ai rien demandé.
Terminant rapidement de remettre en ordre mon dortoir, je prenais des vêtements de sport rangé dans mon armoire, j'avais décidé de passer à la salle de sport de mon frère histoire de me défouler un peu. J'enfilais mon précieux débardeur noir de chez Calvin Klein accompagné d'un jogging noir tout aussi classique. J'enfilais une paire de training puis prenais une de mes doudounes d'hiver, je repassais à la salle de bain enfiler deux paires d'élastiques à mon poignet afin d'attacher mes cheveux pour plus tard. J'allais cette fois-ci au salon récupérer mon trousseau de clés, mon sac à main ainsi que mon portable.


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