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« Un dernier coup de vis sur ta tombe, c'est le clou du spectacle

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« Un dernier coup de vis sur ta tombe, c'est le clou du spectacle. »

Cité des Tarterêts, Corbeil-Essonne - 21h41

Je reposais ma bouteille d'alcool sur le plan de travail en marbre de la cuisine, tout en continuant de boire mon verre tranquille que je plaçais juste à côté de la 'teille une fois après l'avoir fini. Je pouvais encore entendre d'en bas des gamins crier et s'éclater comme j'avais pu le faire étant tipe. Histoire de bouger un peu je patrouillais chaque pièces de l'appartement en commençant par la chambre que je visitais comme si c'était la toute première fois. Rien n'avait changé mise à part quelques affaires d'enfant qui traînait sur le lit. Je pris le temps de m'asseoir afin de me mettre en condition. La table de chevet qui se trouvait sur la gauche me faisait trop de l'œil et je pouvais pas m'empêcher d'ouvrir le tiroir du bas, alors que je savais ce qu'il y contenait dedans. C'était de vieilles photos de famille dont sur lesquelles figurait Lucia, son fils et une ou deux autres photos avec Zayd que je préférais laisser au placard, pas trop d'humeur à voir sa gueule. Défilant les images à l'aide de mes pouces, je fis surpris de tomber sur une photo de mon ex petite, elle avait exactement la même tête zeubi. Elle devait avoir aux alentours de sept-huit piges sur l'image et ça me fit plus que bizarre de voir ses veuch rassemblé en deux petites couettes, j'avais pas l'habitude de la voir avec les cheveux attachés vu qu'elle les laissait détachés la plupart du temps. Je décidais de ranger cette petite photo dans mon portefeuille en cuir noir que je trimballais toujours avec moi, je la mettais précieusement dans le petit cadre photo protégé par un film plastique à moitié rayé suite à l'usure qu'il avait prit au fil des années.

Je rassemblais les images entre elles que je remis à leur place avant de me diriger vers une autre pièce, la salle de bain. Rien qu'en entrant dans la pièce j'eus sa putain d'odeur en pleine face, ce qui m'comprimait de ouf mon guelb sur le moment. M'aventurant un peu plus dans la pièce, je me mis devant le miroir où je me regardais durement à travers la glace, mes p'tites poches de cernes légèrement violacées étaient toujours présentes y compris ma micro coupure que je portais sur le côté gauche de ma lèvre, depuis que je m'étais fait un tête contre tête avec Mounir. J'avais pas su rester calme face à sa révélation d'il y a une semaine, je m'étais emporté et j'avais pas pu m'empêcher de lui mettre deux-trois coups en pleine gueule. Ouais, je me montrais toujours possessif quand il s'agissait de la vénézuélienne et j'assumais totalement. Peut-être que le fait qu'elle et lui avaient chécou ensembles n'étaient pas sensé me regarder mais pour moi c'était mes côtes.

Faut s'en sortir Tarik. Me répétait ma petite voix.

Ça j'le savais déjà. Je savais que je me mêlais encore d'un bail qui me regardait même pas mais c'était plus fort que moi. C'était ma putain de jalousie qui prenait le dessus sur mon mentale. Et j'y pouvais rien. Tandis que je m'apprêtais à fouiller quelques tiroirs de la pièce je fus prît de cours lorsque mon tél se mit à sonner dans l'une des che-po de mon pantalon. Je le prit donc entre mes manos avant de voir le nom de Juan s'afficher sur l'écran de mon cellulaire. Je paniquais à l'idée de décrocher mais je préférais quand même répondre parce que je savais qu'en loupant cet appel Juan n'allait jamais me lâcher.

[PNL] - Autre Monde Where stories live. Discover now