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« Faut croire qu'on s'est menti »————

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« Faut croire qu'on s'est menti »
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Tarik

Avoir la rage en apprenant par un ancien vide couille que sa meuf s'était tapé une nouvelle crise de merde et qu'elle avait finit à l'hôpital c'était exactement ce qui m'arrivait en ce moment. Après avoir patienter deux bonnes heures en salle d'attente j'avais pu aller la voir dans sa chambre, elle était plongé sous somnifères depuis plusieurs heures et dormait à poing fermé dans un vieux lit. Sur le chemin de l'hosto elle était complètement inconsciente mais dès son arrivée l'équipe médicale a pu la réanimer.

J'observais son visage pâle couvert d'un tuyau respiratoire au niveau de son zen que je kiffais tant caresser contre le mien avant de l'embrasser. Ses petits bras étendus le long de son corps recouvert d'une couverture blanche qui devait bien la réchauffer, ses lèvres à moitié sèche par le manque d'hydratation me donnait envie de les bouffer indéfiniment mais malgré mes désirs ma haine était beaucoup plus forte. Je me demandais encore qu'est-ce qu'elle avait foutu pour en arriver là et comme toujours je culpabilisais comme un con en me disant que je pouvais pas me tailler en Corse en la laissant dans ses problèmes. J'avais réfléchi toute la nuit, me demandant si la désintoxication serait une bonne solution et je pensais réellement que ouais. Elle en avait besoin pour guérir et aller de l'avant, c'était mon devoir de la sauver de cette merde. J'étais sur le point de relever mon cul de mon siège pour aller me chercher un féca en bas sauf que mon corps se figea automatiquement quand il vit les yeux de ma Lucia cligner furtivement, le cœur serré, je continuais à contempler la scène pendant quelques minutes. Peu de secondes après ses petits œilletons marrons s'ouvraient difficilement face à la lumière poignante de la pièce, le toubib m'avait prévenu d'avance qu'à son réveil elle ne pourrait certainement pas parler et c'est ce qui lui arrivait, en même temps j'imaginais pas l'état de sa gorge vu la toux qu'elle avait choppé hier.

- Tu comptes te battre ou abandonner ta vie comme une p'tite merde ?

J'avais l'impression qu'elle s'endormait, ses petits yeux fatigués se refermaient et se rouvraient toutes les cinq secondes, au pire si elle se mettait à pioncer je continuerais à lui parler peut-être qu'elle m'écouterait quand même.

- Mourir c'est pas une solution, c'est une solution pour personne parce que même après ta mort t'auras encore des blem.

Et c'est quand qu'on s'occupe de l'autre enculé ? Bientôt.

- Tu souffriras même plus que quand t'étais sur Terre.

..- J'peux savoir ce que tu fiches ici ?

Y m'manquait pas ce con.

[PNL] - Autre Monde Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora