[PNL] - Autre Monde

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« Aveuglée dans les problèmes »
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Lucia

J'ouvrais difficilement les yeux à cause de l'éclairage lumineux de la pièce qui tapait contre mes rétines. Tarik enfilait un pantalon au bord de son lit, il était encore torse nu ce qui me laissait quelques instants pour me rincer l'œil, son jolie torse bien taillé suite aux entraînements qu'il suivait à la salle de sport le rendait magnifiquement beau. Malgré que j'étais encore très énervé contre lui suite à notre dispute de la veille je n'arrivais pas à m'empêcher de sourire bêtement en le regardant s'habiller d'un pull moulant parfaitement sa silhouette. En voyant ce dernier s'avancer vers moi je refermais mes yeux faisant semblant d'être toujours dans mon sommeil, je sentais son index me toucher le visage descendant jusqu'à mon cou.

Tarik - Fais pas semblant de dormir.

Je rouvrais les yeux sans dire un mot, ses yeux faisaient des aller-retours entre les miens et mes lèvres, le voyant approcher les siennes contre les miennes je tournais ma tête à l'opposé de lui sauf que ce fourbe m'attrapa d'une poigne de main mon magnifique menton il souriait un instant avant de joindre ses lèvres aux miennes, je lui offrais une simple galoche et terminais mon baiser par une morsure contre sa lèvre inférieur.

Tarik - Putain...

Un verre d'eau peut-être ? Je crois que tu lui donnes chaud...

- Quel heure il est ?

Tarik - Bientôt neuf heures.

Je me relevais précipitamment du lit attrapant mon portable sur la table de chevet situé à ma droite, il était précisément huit heures cinquante-six, sachant que mes cours commençaient à neuf heures trente je finirais par être en retard le temps de rentrer à mon appartement me préparer et de retourner à mon travail.

- C'est possible que tu me dépose chez moi ?

Il acquiesçait gentiment, j'allais à la salle de bain récupérer mes vêtements de la veille pour me changer, j'enfilais ma paire de basket que j'avais laissé dans la chambre de Mowgli puis je le rejoignais ensuite devant sa porte d'entrée. Nous marchions jusqu'au parking de son immeuble là où sa voiture était garé.

[...]

Je me changeais en tenue professionnelle dans le vestiaire réservé aux professeurs, je discutais avec Adela, une bonne collègue avec qui j'avais sympathisé lors de son arrivé datant d'il y a un an. C'était une femme âgé de trente ans, en phase de divorce et maman de deux petites filles. Elle me racontait que sa fille cadette était souffrante d'une varicelle, étant donné que Adela ne l'avait jamais attrapé durant son enfance elle devait dormir chez son meilleur ami le temps que sa fille soit guéri afin de ne pas attraper à son tour le même symptôme. Pour elle ce séjour loin de ses enfants lui faisait le plus grand bien, ne pas devoir gérer des disputes enfantines, pouvoir se balader tranquillement en ville sans vacarme, dormir paisiblement. D'après ce que j'avais compris elle n'en pouvait plus de sa vie de famille mais quand elle se rendait compte des mots forts qu'elle pouvait tenir elle se rendait rapidement compte que sans ses enfants elle ne serait rien.