[PNL] - Autre Monde

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« N'oublie pas que tu es mienne »
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Lucia

Fermant ma valise pour mon voyage en Afrique du Sud, je me décidais à répondre aux nombreux messages de mes proches que j'avais reçu sur mon téléphone lorsque je rangeais mes affaires dans mon bagage. Entre Pedro qui me demandait de devenir sa coach love pour un rencard de ce soir, ma meilleure amie qui me demandait si j'étais disponible pour lui rendre service durant la semaine pour un mariage, mon petit copain qui me demandait de l'accompagner pour un concert sur Paris et ma sœur qui me suppliait de l'escorter à une soirée chez des amis sois disant parce qu'elle avait eu des soucis avec son véhicule, parmi toutes ces demandes je ne savais plus où donner de la tête. Mon vol était prévu pour cette nuit, plus précisément à vingt-trois heures vingt ce qui voulait dire que je devais partir suffisamment en avance de l'appartement pour pouvoir arriver à l'heure à l'aéroport. Je terminais de m'occuper de ma valise puis m'en allais à ma salle de bain me préparer, j'ouvrais ma trousse de toilette positionné sur le meuble du lavabo, je saisis ma brosse noir squelette et la passa délicatement dans mes cheveux bruns mi-longs, une fois que je les considérais d'être bien coiffés, j'attrapais un ruban de couleur noir satin que je mêlais à ma crinière afin de réaliser une queue de cheval parfaitement plaqué, je laissais seulement mes deux petites mèches brunes rebelles que je cachais derrière mes oreilles percées, dont celle de droite étant percé à l'hélix ornée par un simple anneau doré.
Je passais ensuite à mon maquillage, je comblais simplement mon teint par de l'anti-cernes et, de la poudre matifiante que j'estompais que l'intégralité de mon visage à l'aide d'un pinceau, je colorais mes prunelles fatigués par un fard saumon venu tout droit d'une parfumerie française, permettant de me redonner un peu plus d'éclat, pour mes lèvres je préférais les laisser naturels, je passais juste mon baume à lèvre hydratant. Je m'admirais dans la glace et estimais que j'étais prête à pouvoir exposer mon visage dans ma cité, je rangeais mes affaires de maquillage puis refermais ma trousse de bain que je remettais à sa place sachant d'avance que j'en aurais certainement besoin dans la soirée pour me démaquiller. Je m'éclipsais à ma chambre où j'ôtais une paire de louboutins noir acheté il y a quelques années de ça, j'enfilais ensuite un blazer noir que j'accompagnais d'un foulard gris foncé afin d'accorder un minimum mon tailleur d'aujourd'hui. Je talonnais mon appartement tout entier prenant les affaires nécessaires que je déposais ensuite dans mon sac à main, lorsque tout était prêt je quittais mon logement et allais rejoindre mes deux collègues de travail qui m'attendait à mon parking résidentiel. Prenant le chemin des escaliers je répondais au message de mon copain annonçait que je serais ravie de l'accompagner dans son périple du succès mais que je ne pourrais malheureusement pas rester trop longtemps, le message s'envoya et j'arrivais dans mon hall d'immeuble, je croisais un visage familier adossé contre la grande porte du hall, en clair cette homme me bloquait le passage. Poliment je lui demandais de se décaler afin de pouvoir sortir rejoindre mes amies qui m'attendait depuis peu à mon parking cependant l'homme ne répondait pas et préférais remettre correctement sa casquette Ralph Lauren coloré en rouge bordeaux, le plus perturbant était qu'il fixait le sol comme si il avait peur d'attraper la peste en me regardant.