Chapitre 70- Déni ?

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Caroline

Accoudée contre le chambranle de notre chambre, je l'observe attentivement. Il est en colère mais je ne perds pas espoir de l'atteindre. D'une façon ou d'une autre, il finira par céder.

— Tu veux en parler ? je propose.

— Non ! raille-t-il d'un ton catégorique.

Sans pouvoir le freiner, un rictus s'étire.

— Je peux savoir ce qui te fait sourire, demande-t-il, agacé.

— Me rendre compte que je ne m'attendais pas à une réponse différente, j'admets.

L'hybride Originel roule des yeux puis porte son attention sur le tapis. Après avoir froncé les sourcils, il s'accroupit devant. Tout comme notre chambre, il est dans un état déplorable depuis l'attaque de Silas.

Rageusement, il s'empare de notre descente de lit et la traine à travers la pièce.

— Je peux savoir ce que tu fais, au juste ? Je ne pense pas que ce soit vraiment le moment pour jouer au décorateur d'intérieur

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— Je peux savoir ce que tu fais, au juste ? Je ne pense pas que ce soit vraiment le moment pour jouer au décorateur d'intérieur.

D'habitude, mon humour douteux a tendance à l'amuser. Pas aujourd'hui !

— Chris est venu dans notre chambre ! grogne-t-il. L'odeur de ce petit prétentieux est partout ! Et ici, c'est mon territoire !

Sans pouvoir me retenir, j'éclate de rire. Cet hybride torturé va finir par me rendre complètement cinglée avec toutes ces histoires de mâle dominant.

— Je suis ravi de voir que mes malheurs te font bien rire ! il s'agace.

Quant à moi, je suis tellement secoué par mes spasmes que je n'arrive pas à placer le moindre mot.

Ne cessant de pester contre tout, Klaus poursuit son périple jusque dans le couloir. Lorsqu'il jette le tapis par-dessus la rambarde et que ce dernier atterrit en plein milieu de la cour, un sourire satisfait prend place sur son visage.

— Voilà, une bonne chose de faite ! ajoute-t-il.

Puis soudainement, il crache rageusement :

— Te voilà toi ! On peut savoir où tu étais !

— Je viens d'apprendre ce qui s'est passé ! Est-ce que tout le monde va bien ?

En reconnaissant la voix de Stefan, je retrouve mon sérieux. La colère vibre tellement dans le ton de mon hybride que je me dois d'intervenir.

— ça suffit ! Stefan n'y est pour rien dans toute cette histoire ! Il n'était même pas là ! je cherche à défendre mon meilleur ami.

— Tu as raison, Caroline, lâche-t-il d'un ton bien trop calme. Il ne l'était pas !

Entre rêves et réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant