Chapitre 127- Please wait, babies loading... P5

440 30 38
                                    

Mystic Falls

Klaus

En quelques secondes, j'atteins les portes de l'hôpital et m'engouffre dans les couloirs. Il y a peu de temps, je m'interrogeais si je pouvais me montrer tout aussi inquiet que pouvait l'être Chris pour ma sœur.

C'est le cas !

Face à mes cris, la secrétaire derrière son comptoir me demande de l'allonger sur le bran quart pendant qu'elle va chercher un médecin. Je m'approche alors de ce petit lit à roulette et l'y dépose. Puis, un sentiment possessif m'assaille. Mon odeur sur elle est si légère qu'elle semble être inexistante et je déteste ça. Je la recale dans mes bras, hors de question que je la laisse dessus.

— Tu restes dans mes bras, là où est ta place, lui murmuré-je en déposant un baiser sur son front.

Une sirène retentit et quelques minutes plus tard, au bout du couloir, Liz accourt et me fait part de mon irresponsabilité à avoir utilisé ma vitesse surnaturelle.

En effet, je ne suis pas une personne réfléchie mais c'est ainsi. Je ne changerais pas. Face à mon manque de réaction, je sens le regard las du shérif.

Dans un soupire semblable à quelqu'un qui dépose les armes elle comble la distance entre nous pour se rapprocher de sa fille. La tension qu'elle éprouve face à moi semble pour le moment écarté pour laisser place à une inquiétude commune que nous ressentons tous deux pour Caroline. 

Une femme, Dieu merci, vêtue d'une blouse blanche arrive dans notre direction pour mon plus grand soulagement. Rien que l'idée qu'un homme puisse poser ses mains sur elle me rend dingue et des envies de meurtre m'assaillent. Je ne veux pas sentir un autre mâle sur elle. Elle est mienne ! Une rage possessive s'amplifie de plus en plus dans mon esprit. La médecin ouvre la porte m'invitant à y entrer pour la déposer à l'intérieur. Je la regarde prendre son pouls tout en me demandant les circonstances de sa perte de connaissance.

— Elle est enceinte de combien ? m'interroge t-elle.

Je reste silencieux.

En suit toute une vague de questions dont je ne connais aucune des réponses et qui m'agacent au plus haut point, car je devrais être en mesure de les connaître.

— Vous êtes bien le père de l'enfant au moins ? me demande-t-elle, le sourcil relevé.

Un « oui » haineux franchit mes lèvres.

Comment peut-elle se poser la question ? Est-ce le fait que je ne connaisse aucune des réponses ? Ou le fait qu'elle ne me trouve pas digne pour mériter une telle femme ?

Ma colère semble sous le point d'éclater et toutes ses suppositions ne cessent de l'attiser davantage. Une envie de tuer, de détruire m'envahit. Une envie difficile à retenir depuis que Caroline m'a laissé seul à La Nouvelle-Orléans. Comme un toxicomane en pleine crise de manque mes mains tremblent et je sais que l'unique façon d'éradiquer cette colère et reprendre possession de mes moyens est de faire couler le sang. Depuis des semaines c'est la seule chose qui me calme me perdant malgré tout... toujours un peu plus dans mes ténèbres.

— Je vais vous demander de sortir.

— Je vous demande pardon ! je crache d'un ton sévère.

— Sans vouloir vous offenser, vous émanez quelque chose de..., cherche-t-elle ses mots... quelque chose qui me met profondément... mal à l'aise. Je vais être honnête... je pense sincèrement que ce n'est rien de bien méchant mais un petit problème de surmenage ou bien de stress accumulé. Cependant, je travaillerais mieux en vous sachant à l'extérieur !

Entre rêves et réalitéWhere stories live. Discover now